Consultation sur l’aéroport de Saint-Jean-sur-Richelieu
Dans le cadre de sa réflexion sur le développement de l’aéroport, la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu a mené un processus de consultation ouvert à la discussion et orienté vers l’atteinte de résultats consensuels.

Les objectifs de cette consultation publique visaient à faciliter un échange constructif avec l’ensemble des citoyens de la Ville sur les orientations et la mise en œuvre d’un plan d’action et de développement du site aéroportuaire.
Activités et échéancier
Activité de consultation citoyenne :
Semaine du 20 février 2017
Période de réception des commentaires et/ou mémoires des citoyens et organismes de la région :
Du 27 février au 17 mars 2017
Prise de connaissance et analyse des commentaires et mémoires permettant une bonification du plan d’action :
Du 20 mars au 7 avril 2017
Diffusion des résultats de la consultation :
Mi-avril 2017
Démarche
L’aéroport de Saint-Jean-sur-Richelieu a été construit au début de la Seconde Guerre mondiale, comme centre d’entraînement militaire. En 1994, le gouvernement fédéral annonce la cession de l’aéroport, à l’instar de plusieurs autres installations aéroportuaires canadiennes, à l’administration municipale. En avril 2004, la Ville devient propriétaire à part entière des installations avec l’obligation contractuelle de maintenir les activités aéroportuaires du site pour une période de dix ans.
Au cours des dernières années, le nombre de mouvements d’aéronefs s’est maintenu à près de 40 000 annuellement, qui sont essentiellement concentrés en période estivale. À la lumière de ces informations, le conseil municipal a souhaité définir et préciser le rôle des installations aéroportuaires et surtout d’avoir un plan afin de prendre des décisions éclairées pour l’avenir.
En parallèle à la réalisation du plan d’orientation stratégique de l’aéroport, la Ville a présenté, au début de l’année 2016, un projet pilote pour l’implantation d’une école de pilotage à l’aéroport. Le projet a suscité des réactions notamment de la part des citoyens résidant à proximité de l’aéroport et dans les principaux corridors de vol.
Une étude en vue d’un plan d’orientations stratégiques et d’un plan d’affaires
En janvier 2016, le Service du développement économique de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu lançait un appel d’offres en vue de retenir les services d’une firme d’experts afin de procéder à l’élaboration d’un plan d’orientations stratégiques et d’un plan d’affaires pour l’aéroport.
Les objectifs spécifiques de l’étude menée par Abscisse Recherche consistaient à :
- définir les orientations stratégiques optimales pour le développement de l’aéroport
- élaborer un plan d’affaires qui permettra à la Ville de maximiser le potentiel de développement économique des installations aéroportuaires
- proposer un plan d’action et de mise en œuvre favorisant l’investissement et la création d’emplois, dans le respect de l’acceptabilité sociale et de l’atteinte de consensus
- démontrer que les approches avancées présentent une rentabilité économique
Les recherches et les analyses conduites dans le cadre de l’étude montrent que :
- le site est défavorablement localisé – proximité des zones résidentielles et contraintes à l’égard des accès routiers
- des acteurs du milieu économique et politique soutiennent qu’il n’y a pas eu, à ce jour, de vision claire à l’égard du développement des infrastructures aéroportuaires de proposée
- le nombre de mouvements d’aéronefs est relativement stable (±40 000 annuellement) et rien ne laisse présager une croissance majeure à moyen ou à long terme
- l’aéroport de Saint-Jean-sur-Richelieu affiche un déficit d’exploitation de l’ordre de 200 000 dollars annuellement
- compte tenu de sa localisation à proximité de l’Aéroport Montréal-Trudeau et des prérogatives auxquelles répondent les transporteurs aériens, il n’est pas envisageable que l’aéroport soit desservi par un transporteur régulier (passagers et fret)
- les perspectives de croissance de l’aviation générale de plaisance sont limitées
- l’aviation d’affaires et les écoles de pilotage semblent offrir des perspectives de croissance intéressantes dans le contexte canadien et québécois. Toutefois, pour ces deux segments de marché, la concurrence de Montréal-Trudeau de manière générale, mais plus particulièrement celle de l’aéroport de Saint-Hubert qui a su développer ces créneaux au cours des dernières décennies, limitent le potentiel
- la présence de quartiers résidentiels à proximité du site aéroportuaire rend la cohabitation, avec les écoles de pilotage, sensible puisque ces derniers effectuent de nombreux mouvements d’aéronefs répétitifs (posé-décollé)
- la capacité du site en termes de mouvements d’aéronefs est largement plus importante que la demande
- pour des facteurs opérationnels (vents dominants), plus de 80 % des mouvements d’aéronefs sont effectués sur la piste 11/29
Sans s’y limiter, les options de développement ont été élaborées à la lumière des différents paramètres : localisation, capacité du site, structure du réseau aéroportuaire québécois, évolution des marchés, potentiel industriel et capacité des infrastructures municipales.
De plus, le balisage d’aéroports comparables combiné aux paramètres précédents ont permis de proposer des orientations de développement pour le site aéroportuaire. L’objectif étant d’évaluer le potentiel de développement du site dans un large spectre allant du statu quo au redéveloppement du site à des fins autres qu’aéroportuaire.
L’option proposée devait, entres autres, permettre de répondre aux questions suivantes :
- quelle direction devrait prendre le développement du site aéroportuaire pour en maximiser les retombées économiques structurantes et mobiliser les acteurs économiques ?
- quelles avenues sont souhaitables et concordantes avec le plan d’orientations stratégiques global de la Ville (social, environnemental et économique) ?
Positionnement stratégique privilégié et plan d’action
PROPOSITION : maintien des activités aéronautiques
Sur la base des analyses et des consultations conduites dans le cadre de ce mandat, le conseil municipal a retenu l’option qui recommande de maintenir la vocation aéronautique du site et d’évaluer la faisabilité technique de concentrer l’ensemble des mouvements sur la piste 11/29; et également d’entreprendre les démarches afin de saisir l’opportunité permettant de développer un pôle d’excellence.
À consulter :
Proposition de développement de l’aéroport municipal (PDF)
Cette proposition comprend les démarches suivantes :
- Respecter les ententes avec les entreprises sur le site de l’aéroport dont l’International de montgolfières
- Réduire les dépenses d’exploitation et maximiser les revenus et les retombées économiques
- Réaliser une série d’études complémentaires, dont une étude sur le climat sonore et sur l’impact de la fermeture de pistes
- Développer et déployer une stratégie de démarchage pour attirer la venue d’entreprises du secteur aéronautique avec l’objectif d’assurer la pérennité du site
- D’entreprendre les démarches permettant de circonscrire le secteur d’activité à privilégier dans la perspective de créer un pôle d’excellence sur le territoire de l’aéroport
Conformément aux attentes de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu, l’orientation de développement retenue doit :
- Assurer la pérennité du site
- Maximiser les retombées économiques et financières
- Être socialement acceptable à la fois pour les riverains et la population
Avantages de l’orientation retenue
Cette orientation de développement qui propose une double vocation au site présente de nombreux avantages. Elle offre, entre autres, l’opportunité de :
- Réduire les dépenses d’exploitation et d’immobilisations à court terme en concentrant les mouvements d’aéronefs sur une seule piste
- Conserver les activités aéronautiques et les opportunités de développement d’affaires pouvant s’y greffer dans le futur
- Poursuivre les projets de développement se rapportant directement à la présence des pistes (construction de hangars privés ou de la Défense nationale)
- Respecter les ententes locatives avec les propriétaires d’aéronefs actuels et les entreprises actuellement sur le site, dont le maintien de l’International des montgolfières
- Préserver les besoins actuels et les activités des Cadets de l’Air de la Défense nationale
- Attirer éventuellement des investissements privés suivant une démarche concertée avec les acteurs économiques
Un comité aviseur a été formé en décembre 2016 pour assurer le développement optimal de l’aéroport.
La mission du comité aviseur de l’aéroport est de mettre en place les conditions requises pour favoriser le développement et les retombées économiques à court terme ainsi qu’à optimiser les revenus.
Ce comité proposera également des recommandations au conseil municipal et coordonnera la réalisation des études requises pour atteindre les cibles fixées à la suite du processus de consultation publique.
Au final, le comité sera composé de 10 personnes :
- Président
- Représentant d’une entreprise du secteur privé (1)
- Citoyens (2)
- Délégué du Conseil économique et tourisme Haut-Richelieu (1)
- Délégué du Centre technologique et industriel du Haut-Richelieu (1)
- Délégué de l’Association des pilotes et propriétaires de hangar de St-Jean-sur-Richelieu (1)
- Délégué de Vigilance Aéroport St-Jean (1)
- Délégué du Développement économique – Ville (1)
- Directeur de l’aéroport (1)
Président
Monsieur Pierre-Paul Pharand est nommé président du comité aviseur par le conseil municipal. M. Pharand a mené une première carrière dans les Forces armées canadiennes et cumule plus de 20 ans chez Aéroports de Montréal (ADM). Son leadership, sa connaissance du secteur aéroportuaire et du développement aérien seront un atout pour l’aéroport de Saint-Jean-sur-Richelieu. Les différents organismes devront nommer, par voie de résolution, un représentant pour siéger au comité aviseur de l’aéroport.
Appel de candidatures chez les citoyens
Un appel de candidatures a été mené en janvier 2017 en vue d’adjoindre des représentants citoyens au comité aviseur. Ceux-ci devaient démontrer être dépourvus d’intérêt privé et/ou politique à l’égard de l’aéroport de Saint-Jean-sur-Richelieu. Le comité aviseur assurera la sélection des représentants citoyens.
L’aéroport
L’aéroport de Saint-Jean-sur-Richelieu a été construit en 1940, au début de la Seconde Guerre mondiale, comme centre d’entraînement militaire. À l’origine, comme aujourd’hui, l’aéroport comportait trois pistes en forme de triangle.
En 1946, le ministère de la Défense nationale cède l’administration de l’aéroport à Transports Canada qui le transforme en aéroport civil et le loue à la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu. Au fil des ans, Transports Canada allonge la piste 11/29 à 1 200 mètres (4 000 pieds) et construit une nouvelle tour de contrôle. En 1987, la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu obtient, de Transports Canada, la gestion et l’exploitation de l’aéroport en vertu d’un bail d’une période de 25 ans assorti d’une option de renouvellement de dix (10) ans.
En 1994, le gouvernement canadien annonce la Politique nationale des aéroports (PNA) en vertu de laquelle plusieurs aéroports canadiens seront transférés aux administrations locales. En 1996, le Service de la navigation aérienne est transféré à Nav Canada. Dès lors, le nouveau rôle de Transports Canada n’a trait qu’à la réglementation ainsi qu’à la sécurité aérienne.
Suivant une décision municipale, la Ville devient propriétaire des installations en avril 2004 avec l’obligation contractuelle de maintenir les activités aéroportuaires du site pour une période de dix (10) ans.
Aujourd’hui, on y dénombre, annuellement, quelque 40 000 mouvements d’aéronefs répartis sur les trois pistes. Nav Canada est responsable de la navigation aérienne.
L’aéroport municipal de Saint-Jean-sur-Richelieu, désigné « CYJN » selon l’Organisation de l’aviation civile internationale (O.A.C.I.) et Transports Canada, est un aérodrome certifié (certificat émis en 1995). La zone aéroportuaire occupe une superficie totale de 1,5 million de m2.
Accessible au public, l’aéroport est ouvert 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Les utilisateurs profitent de quelques services publics (bâtiment d’accueil, toilettes et machines distributrices) et aéroportuaires (service d’avitaillement).
L’aéroport dispose de cinq (5) voies de circulation et de trois (3) pistes, d’une largeur de 100 pieds chacune. Cette configuration permet l’atterrissage et le décollage, et ce, peu importe les vents. La piste identifiée 11/29, de 4 012 pieds, est balisée et asphaltée. Il est à noter que les mouvements des planeurs se font en parallèle de cette piste sur la surface gazonnée.
Le champ d’aviation comporte également deux autres pistes asphaltées respectivement de 2 349 pieds, identifiée 06/24, et de 2 438 pieds, identifiée 02/20. Il est à noter que la piste 06/24 est fermée du 1er décembre au 1er avril en raison de l’absence d’un service de déneigement.
La piste principale peut recevoir un avion de type DASH-8 exploité à vide alors que les deux autres pistes accueillent plutôt des aéronefs de type Beech King Air 100. La piste principale (11/29) ainsi que les voies de circulation « Delta » et « Charlie » sont dotées d’un balisage lumineux d’aérodrome télécommandé (ARCAL).
La présence d’une tour de contrôle exploitée par Nav Canada permet d’offrir les services de la circulation aérienne (service de contrôle de l’aéroport, service d’alerte et service d’information de vol), et ce, dans les deux langues officielles. La zone de contrôle de la tour s’étend du sol jusqu’à 3 000 pieds d’altitude dans un rayon de quatre milles nautiques du centre de l’aéroport.
Les heures d’opération de la tour sont :
- du 1er novembre au 31 mars, de 8 h à 21 h
- du 1er avril au 31 octobre, de 7 h 30 à 21 h 30
Selon les données de Statistique Canada et de Nav Canada, l’aéroport de Saint-Jean (CYJN) reçoit près de 40 000 mouvements d’aéronefs par année depuis les deux dernières décennies.
En 1995, le nombre de mouvements enregistrés était de 37 017 alors qu’en 2015 ce nombre a été de 36 359. Au cours des 20 dernières années, c’est en 1997 que le nombre de mouvements enregistrés a été le plus élevé, soit 50 200 mouvements.
1995
37 017 mouvements d’aéronefs
(mouvements militaires N/D)
2000
42 479 mouvements d’aéronefs
(mouvements militaires N/D)
2005
35 615 mouvements d’aéronefs
8 882 mouvements militaires
2010
39 995 mouvements d’aéronefs
9 599 mouvements militaires
2015
36 359 mouvements d’aéronefs
8 627 mouvements militaires
À consulter :
Caractéristiques et mouvements à l’aéroport de Saint-Jean-sur-Richelieu (PDF)
Quelques entreprises ont élu domicile sur le site aéroportuaire dont :
- Association des pilotes et propriétaires de hangar de Saint-Jean-sur-Richelieu
- Ligue des Cadets de l’Air du Canada (programme de vol à voile)
- Corporation du Festival de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu
- Le H2 (incubateur industriel)
- Centre d’aide aux entreprises de la Haute-Montérégie
- FDC Composites inc.
- Exo Drone Montérégie
- SphèreCo Technologies inc.
- Nav Canada
- Seawind LLC
Documents et ressources
Dépliant explicatif de la démarche (PDF)
Proposition de développement de l’aéroport municipal (PDF)
Règlement de zonage de l’aéroport de Saint-Jean du gouvernement fédéral (PDF)
Caractéristiques et mouvements à l’aéroport de Saint-Jean-sur-Richelieu (PDF)
Dynamique du réseau aéroportuaire, du transport aérien au Québec (PDF)
Rapport préliminaire du comité aviseur pour le développement de l’aéroport (PDF)
Étude
Plans
Plans de la servitude aérienne :
- Format vectoriel (PDF)
- Format orthophoto (PDF)
Rapport préliminaire du comité aviseur aéroport
6 octobre 2017
Développement de l’aéroport : création d’un comité aviseur
20 décembre 2016
Processus de consultation sur le développement de l’aéroport
21 novembre 2016
Participer
La population était invitée le samedi 18 février 2017 à une Journée Portes ouvertes sur le site de l’aéroport.
Sur place en continu :
- Informations sur les caractéristiques du site aéroportuaire
- Présentation du projet proposé
- Table ronde de discussions et d’échanges
- Réception des commentaires, suggestions et recommandations
- Visite des installations
Dans le cadre de la consultation sur le développement de l’aéroport menée par la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu, la Chambre de commerce et de l’industrie du Haut-Richelieu a convié la communauté d’affaires à un petit déjeuner le vendredi 17 février 2017 à l’Hôtel Relais Gouverneur.
À cette occasion, des représentants de la Ville ont présenté la proposition de développement et recueilli les commentaires.
À consulter :
Après la tenue de la Journée Portes ouvertes du 18 février 2017, les citoyens étaient invités à déposer un mémoire auprès de la municipalité.
La période de dépôt des mémoires s’étendait du 17 février au 17 mars 2017, 16 h 30.
Liste des mémoires déposés
Association des Aviateurs et Pilotes de Brousse du Québec
Association des Pilotes Saint-Jean-sur-Richelieu
Citoyens Vigilance Aéroport St-Jean
Les citoyens intéressés étaient invités, jusqu’au 17 mars 2017, à faire part de leurs commentaires en ligne relativement à la proposition de développement de l’aéroport de Saint-Jean-sur-Richelieu.
L’administration municipale souhaitait les entendre sur les aspects suivants :
- Quelles activités permettront, selon vous, de générer des investissements, de diversifier les revenus, de maximiser les retombées économiques et de favoriser la création d’emplois à l’aéroport ou en lien avec le développement du site?
- Selon vous, quelles sont les activités en lien direct avec l’aéroport qui génèrent des impacts négatifs auprès de la population?
- Comment, selon vous, la Ville pourrait minimiser les impacts des activités aéroportuaires sur la communauté?
Prenez connaissance des commentaires acheminés par courrier et par courriel à l’administration municipale.
Commentaires reçus via la plateforme de consultation
Je suis contre, je crois qu’on peut développer ce site sans nuire à la qualité de vie des résidents par l’augmentation de bruit.
Manon Gamache, 14 mars 2017
J’habite près du golf de St-jean-sur-Richelieu et je suis une de ses résidentes que les nouveaux achalandages depuis l’an 2016 à l’aéroport de St-Jean-sur-Richelieu sont des grands irritants (Exemples avions qui font des posés décollés en empruntant le même circuit au dessus de notre secteur au 2 minutes pendant 1 heures, 2 heures consécutifs et les hélicoptères qui font ce qui nous sembles des tours au dessus du même secteur au même rythme et tout cela a base altitude et avec des bruits d’enfer). Ces nouvelles pratiques ont diminué de beaucoup, beaucoup, la QUALITÉ DE VIE dans notre secteur. Avant 2016 l’aéroport ne dérangeait pas notre qualité de vie mais maintenant elle détériore grandement notre QUALITÉ DE VIE .
Je pense que le propriétaire de l’aéroport de Saint-Jean-sur-Richelieu « soit la municipalité de St-Jean-sur-Richelieu » a le devoir de préserver la QUALITÉ DE VIE de ses citoyens. Surtout ne permettez aucune école de pilotage et ou dans le secteur de l’aviation . Faites des règlements sur les posés décollés et les hélicoptères qui sont les deux irritants en grande partie responsables de notre baise de Qualité de vie .
Merci de votre diligence!
L Boucher, 8 mars 2017
Je suis favorable au projet et d’accord avec toutes activités qui pourraient aider st-jean a être encore plus sur la map. Cours de pilotage avions, montgolfières, cadets… je réside près de l’aéroport et le bruis ou activités ne m’a jamais dérangé et l’aéroport était existante a mon arrivée.
H. Raymond , 5 mars 2017
Les activités possibles qui génèrent des emploies, de l’activité économique, du tourisme, il y en a plusieurs qui ne comporte pas plus d’avions et donc plus de bruit. Festivals, concerts extérieur, foire agro-alimentaire, parc récréo-touristique, marché etc. Tout sauf plus d’avion et donc moins de qualité de vie pour les résidents. Les activités en lien direct avec l’aéroport qui génèrent des impacts négatifs c’est les avions ! Plus il y a de trafic plus il y a d’impacts négatifs. C’est comme le trafic routier, plus il y en a plus ça dérange. Qui veut d’une autoroute directement dans sa cours ? Qui voudrais d’une autoroute d’avion directement au dessus de lui ? Le pire scénario serait une école de pilotage, c’est d’ailleurs une des sources de protestation citoyenne contre l’aéroport de St-Hubert. Pour minimiser les impacts des activités aéroportuaires sur la communauté : limiter et bien gérer le trafic. Cette consultation des citoyens semble intéressante à première vus mais va-t-elle vraiment influencer les décisions finales ? Si la Ville de SJSR et son maire M. Fecteau veulent vraiment avoir l’avis des citoyens pourquoi ne pas leurs poser simplement la question ? S’ils ont l’intention de tenir compte de l’opinion des résidents, qu’ils soumettent leur projet aux citoyens. Monsieur Fecteau, faites nous la démonstration que les intérêts de la population ne passeront pas loin derrière celui d’intérêts privés de quelques citoyens corporatifs, ne consulter pas seulement les résidents mais soumettez leurs votre projet par le seul moyen démocratiquement valable, un référendum.
Emmanuel Patola , 3 mars 2017
Je crois que l’on devrait favoriser les sports/activités aériennes plus accessible à la population.
Ce n’est pas tout le monde qui peut s’acheter une montgolfière voire un avion. Cependant ils devraient favoriser des ultra-légers ou avoir un centre/école de kite-surfing, drones et activités aériennes plus abordable aux citoyens qui paient cet aéroport. Rendons l’aéroport à la population.
Guy Boulais, 24 février 2017
oui a l aeroport seulement s il se finance par lui meme
ex:- charger utilisateur payeur comme parc canada avec les ecluses
-peut etre ne pas deneiger certaines pistes l hiver (moins d achalandage)
-beaucoup d avions de st-mathias et st-hubert viennent chez nous pour pratiquer (leur charger un montant pour utilisation et entretien)
-les mongolfieres, commencer a preparer leurs equipements hors pistes et les transporter plus tard pour laisser les pistes libres plus longtemps
– les avions de nos jours devraient etre munies de silencieux pour reduire la pollution sonore
merci
R L , 23 février 2017
Dans un premier temps, j’estime qu’une année électorale n’est pas la période appropriée pour lancer une consultation sur un sujet aussi sensible que l’avenir de l’aéroport pour lequel les positions sont bien tranchées. Il y aurait lieu de repousser les conclusions à 2018.
Dans un deuxième temps, en termes de développement, je suggère d’examiner le secteur des drones qui est en pleine croissance et dans lequel plusieurs petites entreprises québécoises sont actives.
On pourrait même penser à un festival de drones pour faire découvrir ce nouvel outil de développement commercial pour les entreprises.
M. D. , 20 février 2017
Jai demeurer a St-Hubert pendant plusieurs années et je peux vous dire qu’un achalandage plus intense a de grosse répercussion sur la qualité de vie je suis en total désaccord avec tous projet d’école de pilotage ou agrandissement de l’aéroport il y a déjà les cadet l’été qui font des vols répétitifs qui m’interpelle et me dérange considérablement
Gilbert Ethier, 19 février 2017
Je me demande si l’industrie des avions est vraiment si importante à être développée ici, à Saint-Jean… Il y a beaucoup d’offres dans ce domaine dans la région de Montréal et St-Hubert a une bonne longueur d’avance sur le sujet et n’est même pas à 30 minutes d’ici… Par contre, avec la montée en popularité des drones et tout leur potentiel à savoir : services d’inspection, de reconnaissance de terrain, d’accès à des endroits restreints etc… et tout le jus de cerveau qui pourrait être exploité sur le domaine et les industries ou entreprises de services qui pourraient ouvrir des nouveaux marchés ici… Je crois qu’il y a peut-être une petite place à dédier à cette idée sur le site, surtout qu’un drone est plus petit et moins bruyant qu’un avion… ; )
Marie-Claude Laplante , 17 février 2017
Bonjour, Nous habitons à une certaine distance de l’aéroport (rue St-Hubert, quartier St-Gérard) et nous subissons tout de même une nuisance sonore en provenance des engins volants à moteurs ou turbines ou je ne sais trop. Un aéroport peut être une infrastructure intéressante mais je ne crois pas qu’un agrandissement soit souhaitable. Merci de votre attention.
Denys Murphy, 14 février 2017
À qui de droit,
Je suis tout à fait d’accord à ce que le développement de l’aéroport aille de l’avant. Depuis mon enfance, cet élément unique est présent et il est utilisé pour la formation des cadets de l’aviation et pour les affaires . C’est un acquis unique qu’il faut préservé. Nous sommes situés près des États de la Nouvelle Angleterre et l’autoroute qui fait partie du paysage favorise les échanges commerciaux . Le groupe d’opposition fait fi que les résidents savaient très bien qu’ils s’installaient près d’un aéroport, avec les inconvénients qu’ils combattent aujourd’hui à tort. Un acquis est un acquis pour la grande région du Haut-Richelieu et il faut favoriser sa croissance. Quelle belle occasion d’en faire la promotion à l’International !
France Therrien Signori , 11 février 2017
Bonjour,
Je crois fortement que St-Jean doit se compter chanceux d’avoir un tel aéroport. On doit continuer à le développer en attirant des compagnies d’entretiens, des compagnies de recherche et développement, des spectacles aériens, créer un club de planeur, construire un restaurant, salon des pilotes, établir une liaison autobus entre l’aéroport et le centre-ville, etc. L’aéroport est un des rares à être doté d’une tour de contrôle on doit tirer avantage de cet attrait pour attirer des visiteurs. Ce qu’on entend souvent, ce sont les gens critiqués à propos du bruit, la majorité du bruit vient des écoles de pilotages qui sont basés en particulier à St-Hubert. La totalité de ces écoles devront dotées leurs avions de silencieux dans les prochains mois. Donc la source principale de bruit sera presque éliminée. Je suis totalement en désaccord que la ville rase cet aéroport pour faire pousser des condos à bas prix en s’associant avec un promoteur quelconque. On doit développer l’activité économique autour de cet aéroport et encadré ces activités pour limiter les dérangements aux citoyens. Les citoyens devront aussi mettre de l’eau dans leur vin, car pour voyager dans le sud ça prend des pilotes, et les pilotes doivent se faire former quelque part. Les gens aiment bien et son fier quand le commandant de bord faire son « briefing » en français et qu’il s’agit d’un québécois, et bien nous devons leur permettre de suivre leur formation près des centres urbains afin de limiter les coûts qui sont déjà très onéreux … Merci.
Jean-Philippe Gagnon, 8 février 2017
Pendant tout l’été et automne 2016 il y as eu des hélicoptères qui passait très bas au dessus de la rue Boisvert faisais un ti bout et revenais atterrissait a l’aéroport et repartais encore et cela pendant presque 2 heures par jour et plusieurs fois la semaine c’étais très dérangeant et bruyant car ce sont aussi de gros engin .Je pense que ce serais pas une bonne idée même si il passe ailleurs ça vas déranger d’autres gens a moins qu’il passe ou il y as des terrains vacants .
Thérèse Beauchamp, 8 février 2017
Le fait de vouloir faire du développement économique est tout à fait louable et je suis tout à fait d’accord. Par contre il faut bien comprendre les impacts des décisions qui seront prises. Dans mon cas, le bruit est un facteur extrèmement important. Je demeure sur la rue Chagnon qui sert de référence au pilote pour l’approche de l’atterrissage car cette rue Chagnon est directement en ligne avec la piste 11 – 29. Les avions passent donc directement au dessus de ma maison et à très basse altitude. Je suis conscient que je dois subir les atterrissages et docallage des vols standards, mais je n’ai pas à subir les ‘Touch and Go’ de tout ceux qui sont en train d’accumuler des heures de pratiques. Ceci est particulièrement pénible pour les vols de nuit. Hier encore je me suis fait réveiller à 1:35 du matin par un atterrissage bruiyant ??? En comparaison avec le bruit du train qui passe la nuit,(au moins on s’habitue) du ‘Touch and Go’ c’est comme si un train faisait le tour de votre maison (Même les samedi et dimanche) et revenait à intervalle de 6 à 8 minutes (J’ai des vidéos à ce sujet). Je comprend que pour la très grande majorité des citoyens de la grande ville de Saint-Jean il n’y a aucun impact d’avoir des avions ou non parce qu’ils volents déjà trop haut. Cependant il faut absolutment tenir compte du bruit quelques fois infernal et répétif qu’une minorité doit subir. Je suis disponible pour discuter de façon constructive avec la ville de Saint-Jean si vous en avez besoin. Merci de prendre compte de mes commentaires.
Roger Bolduc, 4 février 2017
Pour ce qui est du bruit, la tour de contrôle permet justement de s’assurer que les avions ne décollent pas vers les maison, mais plutôt vers la carrière… Vous pouvez toujours voir à ce que l’acoustique soit revue sur votre maison : les fenêtres sont-elles mal isolées et les chambres à coucher sont-elles du même côté que l’aéroport ? Si oui, est-ce possible d’aménager le salon ou la salle à diner à cet endroit et mettre vos chambres de l’autre côté ? Le promoteur immobilier qui a fait construire votre maison n’avait probablement pas pensé à ce petit détail insignifiant et vous avez tout de même acheté là, plutôt que d’aller un peu plus loin !
I. R. , 17 février 2017
Étrange que des gens qui apprécient beaucoup le voyage et les vacances ignorent par quel moyens le tout devient possible. Il manque des milliers de pilotes pour remplacer ceux qui vont prochainement prendre leur retraite et les endroits vraiment appropriés pour parfaire leur formation sont excessivement rares. Celle ci est possiblement la meilleure que je connais, j’ai suivi ma formation ici et fortement apprécié le choix de pistes pour contrer les soubresauts du climat, et la tour de contrôle qui est une denrée rare au Québec (J’en connais cinq au total). Chaque municipalité a été fondée à cause d’une activité économique et sociale quelconque. Juste vivre sur les habiletés des autres et ne rien contribuer est malsain comme façon de penser. Les pilotes ne sortent pas d’une boîte de céréales, ils sont le résultat d’un cheminement intense et maintenant tout doit être mis en oeuvre pour préserver l’expertise aéronautique québécoise. Et après tout, la souveraineté vient de la capacité du peuple de protéger et d’occuper son territoire. L’aviation est un des outils les plus importants. Nous avons un véritable joyau de l’aviation à nos portes, et les besoins sont criants.
Alain Pepin , 2 février 2017
C’est une excellente idée d’avoir un aéroport. C’est bon pour l’économie. Il y a toujours moyen de réduire le bruit pour les résidents alentour de l’aéroport. Je suis tout à fait d’accord avec vous.
Lise Girard, 1 février 2017
Pour ma part il faudrais un corridors aérien entré et sortie de la piste
90 et 24sortie entré piste 02 vers ch. Grand Bernier Sud. pour rentabilisé le site en faire un parc de haute-technologie et un prix plus bas que la concurrence des terrains pour attirer des investisseurs qui on des lien d affaire avec le collège et la base militaire ainsi que Rheinmetall Canada.
Merci.
Richard Leduc, 28 janvier 2017
Pour aider à réduire le bruit, il faut que la piste 06-24 soit ouverte plus souvent. D’ailleurs, cette piste devrait être en fonction aussi souvent que la 11-29 car les vents sont presque à 50% 06-24 et 50% 11-29.
Au lieu de la fermer l’hiver pour aucune raisons, et de la fermer pendant presque 3 mois pour le festival des Montgolfières, maintenez-la ouverte ! Vos citoyens vont vous remercier. Décoller de la 06-24 est la seule vraie façon de réduire le bruit qui nuit aux citoyens demeurant près du seuil de la 29. Cela réduira la fréquence du bruit d’au moins 50%.
Nicolas Mailloux, 26 janvier 2017
Bonjour,
Dans votre projet, je ne vois rien sur la réduction du bruit pour les résidents qui demeurent aux alentour de l’aéroport. De plus l’idée de concentrer le traffic sur une seule piste va juste empirer le problème! Le dévelopment économique doit se faire dans le respect de tous les citoyens. À plusieurs reprise il y a eu une tentative de rentabiliser l’aéroport et ça toujours été un échec, il serait peut-être temps d’envisager d’autre solution. Merci
Sylvain Nadeau , 23 janvier 2017
Vous avez parfaitement raison…le bruit et ce mouvement incessant (à certaines heures) et désordonné de va et vient d’avions est stressant et insupportable à la longue…ils atterrissaient dans ma cour…ou presque… J’ai habité dans le secteur durant un an (sans savoir ce qui m’attendait…) et je suis déménagée loin de l’aéroport par la suite POUR AVOIR ENFIN LA PAIX!!! Ne lâchez pas……..
R. Comeau , 31 janvier 2017
Pour information
Consultation sur l’aéroport
Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu
188, rue Jacques-Cartier Nord
Case postale 1025
Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec) J3B 7B2
450 357-2330
dev@sjsr.ca