Quel nom pour le nouveau pont?

Lomer Gouin est né le 19 mars 1861 à Grondines. Avocat de formation, il est le 13e premier ministre du Québec. Il a occupé cette fonction du 23 mars 1905 au 8 juillet 1920.

Son gouvernement accorde une importance particulière à l’éducation, au développement économique et à l’industrialisation. Il crée, en 1912, le ministère de la Voirie dans le but de doter la province d’un meilleur réseau routier suite à l’arrivée de l’automobile. De plus, il octroie des subventions aux municipalités pour les aider à moderniser leur réseau routier. Toujours en 1912, il est élu à la fois comme député à Saint-Jean et à Portneuf. Il résigne son siège de Saint-Jean le 14 novembre 1912.

Lomer Gouin est également nommé Lieutenant-gouverneur du Québec en 1929, poste qu’il occupe jusqu’à son décès le 28 mars 1929.

Références

Commission de toponymie du Québec

Assemblée nationale du Québec

Répertoire du patrimoine culturel du Québec

Regard sur 350 ans d’histoire Saint-Jean-sur-Richelieu, Marilou Desnoyers

D’une rive à l’autre : La traversée de la rivière Richelieu au fil du temps, Édition Musée du Haut-Richelieu

François Bourassa est né le 5 juin 1813 à Sainte-Marguerite-de-Blairfindie (L’Acadie). Il est le fils aîné de François Bourassa (1er maire de L’Acadie) et de Geneviève Patenaude, frère de Napoléon Bourassa et oncle d’Henri Bourassa.

François Bourassa travaille sur la ferme familiale. Il participe à la rébellion des patriotes. En 1847, il obtient le grade de capitaine dans le 3e bataillon de milice du comté de Chambly, grade qu’il conserve jusqu’en 1859.

François Bourassa part s’établir avec sa famille à Saint-Jean en 1849. Il est élu comme représentant à la paroisse Saint-Jean-l’Évangéliste au conseil de la municipalité de comté de Chambly de 1850 à 1854. Il est maire de L’Acadie du 1er février au 6 septembre 1858. En 1854, il est élu député de la circonscription de Saint-Jean et par la suite, il devient le premier député fédéral libéral de Saint-Jean en 1867. Il fut réélu sans interruption jusqu’en 1891, ce qui lui valut le surnom de « père de la chambre des communes ».

Ne parlant pas anglais, Félix-Gabriel Marchand était son interprète auprès de ses électeurs anglophones. Il se retire de la vie politique en 1896 à l’âge de 83 ans et il décède le 13 mai 1898.

Références

Dictionnaire biographique du Canada

Assemblée nationale du Québec

Rina Lasnier est née en 1910 à Mont-Saint-Grégoire. Elle habite durant plus de 30 ans à Saint-Jean-sur-Richelieu et elle déménage durant quelques années à Joliette. Elle revient vivre à Saint-Jean-sur-Richelieu en 1992 jusqu’à la fin de ses jours en 1997.

Rina Lasnier est une écrivaine et poétesse d’une renommée internationale. Elle a signé des recueils qui sont devenus des fondements de l’art poétique québécois. Les critiques comparent son œuvre à celles d’Anne Hébert et d’Alain Grandbois.

Au départ, elle dirige les pages féminines dans l’hebdomadaire Le Richelieu et elle écrit des articles pour plusieurs autres journaux dont Le Devoir et Le Droit. En 1939, elle publie son premier livre intitulé « Féerie indienne ». Par la suite, elle écrit plus d’une trentaine d’œuvres, recueils, essais, pièces de théâtre, poèmes. Elle est également membre fondatrice de l’Académie canadienne-française.

Au fil des années, Rina Lasnier reçoit plusieurs prix, médailles et hommages dont, le prix Athanase-David en 1943 et 1974, le prix France-Canada en 1973-1974 et le prix Lorne-Pierce de la Société royale du Canada en 1974. En 1978, elle reçoit la Médaille commémorative de la Reine et elle est nommée Grande officière de l’Ordre du Québec en 1987.

Références

Ordre national du Québec

Les prix du Québec

Texte de Diane Boudreau dans le livre Rina Lasnier : La Joie créatrice. Édition Musée du Haut-Richelieu

Yvonne Labelle est née à Farnham en 1896 et sa famille revient s’installer à Iberville en 1901. Elle est la sœur de Conrad Labelle, contrebandier et complice D’Al Capone.

Elle fait ses études au couvent Marguerite-Bourgeoys des Sœurs de la Congrégation et c’est vers l’âge de 13 ans qu’elle découvre sa passion pour l’écriture. En 1916, elle part s’installer aux États-Unis, mais elle revient à Iberville en 1922. Elle y vit jusqu’à son décès le 20 septembre 1987.

Elle est engagée par le journal Le Canada Français comme reporter, poste qu’elle occupe pendant 10 ans. C’est en 1930 que Le Canada Français publie son premier livre intitulé « La peur d’aimer ». Son œuvre principale est « Monographie d’Iberville » qui comprend sept cahiers et qui relate l’histoire de la région d’Iberville :

• 1970 - « La seigneurie et les seigneurs de Bleury et les premiers colons »
• 1971 - « Autour de nos clochers »
• 1972 - « Belles années scolaires »
• 1973 - « Notre région »
• 1974 - « Loisirs d’autrefois »
• 1975 - « Les arts de chez-nous »
• 1976 - « Les échos du passé : réalité du présent »

En plus, de son travail d’historienne et d’écrivaine, Yvonne Labelle travaille comme bibliothécaire pendant 57 ans à la Bibliothèque de Saint-Athanase et elle est membre de la Société historique de la Vallée du Richelieu (aujourd’hui Société d’histoire du Haut-Richelieu) depuis sa fondation en 1952.

Références

Archives du journal Le Canada Français

Société d’histoire du Haut-Richelieu