E. Toutes ces réponses. Une énergie est renouvelable lorsqu’elle provient de sources que la nature renouvelle en permanence. À l’inverse, le pétrole que nous utilisons partout (sous forme de carburant ou de produits en plastique) provient d’énergies fossiles qui se trouvent en quantité limitée et non renouvelable dans la profondeur des sols. Lorsque je consomme du pétrole, j’utilise en fait une énergie que la nature a mis plusieurs millions d’années à produire, c’est-à-dire, bien avant l’époque des dinosaures, une énergie qui est aussi, tout comme ces animaux, vouée à disparaître!

Oui. Les émissions de gaz à effet de serre engendrées par les activités humaines n’ont jamais été aussi élevées. Entraîné par l’accroissement de la population et la surpopulation, le changement climatique a des effets très étendus sur les systèmes humains et naturels dans tous les pays et sur tous les continents. C’est pourquoi nous vivrons de plus en plus de phénomènes météorologiques perturbants (tornades, inondations, sécheresses, canicules, grands froids, etc.). Heureusement, même si l’activité humaine en est la cause, l’être humain peut aussi être la solution ! Il est encore possible d’agir et les gouvernements, entreprises et citoyens doivent faire leur part pour préserver notre milieu vie.

A. La sécurité alimentaire est assurée quand toutes les personnes ont économiquement, socialement et physiquement accès à une alimentation suffisante, sûre et nutritive qui satisfait leurs besoins nutritionnels et leurs préférences alimentaires pour leur permettre de mener une vie active et saine. Au Québec, on ne souffre plus de grandes famines, mais une partie de la population vit encore de l’insécurité alimentaire. Même si les organismes et banques alimentaires font un travail essentiel pour soutenir ces personnes, c’est en bâtissant une société plus égalitaire que nous atteindrons l’objectif « faim zéro ».

Oui. Lorsque les personnes ont accès à un enseignement de qualité, elles peuvent rompre le cycle de la pauvreté et de l’exclusion sociale, car elles ont de meilleures chances de s’intégrer au marché du travail et d’obtenir un bon emploi. Elles acquièrent aussi les connaissances nécessaires pour l’exercice des droits et des devoirs citoyens. De plus, l’éducation favorise l’égalité entre les sexes, la tolérance entre les peuples et contribue à l’instauration de sociétés plus pacifiques.

Au Québec, nous disposons d’une eau de qualité en grande quantité gratuite. C’est une chance quand on sait qu’environ 2,6 millions de personnes dans le monde meurent chaque année du manque d’accès à l’eau potable et que près de la moitié de la population mondiale boit de l’eau impropre à la consommation. Pour continuer de profiter d’une eau saine, nous devons en prendre soin en évitant toute contamination des cours d’eau et des milieux naturels (plastiques, carburants, produits chimiques, déchets rejetés dans l’environnement, etc.).

La saviez-vous? Le moustique est l’animal le plus dangereux pour l’homme et tue en moyenne 750 000 personnes chaque année, contre seulement 10 pour le requin.

E. Toutes ces réponses. Depuis 1987 (plus de 30 ans!) et le fameux rapport Brundtland (« Notre avenir à tous »), on définit le développement durable comme un développement viable, vivable et équitable, soit « un développement qui satisfait les besoins du présent sans compromettre ceux des générations futures ». Dans les faits, chaque personne a sa propre définition du développement durable, et c’est tant mieux ! 

Les Johannaises et Johannais seront conviés sous peu à échanger et à exprimer leur vision afin d’enrichir la démarche visant à doter Saint-Jean-sur-Richelieu d’une nouvelle stratégie de développement durable pour en 2021. Infos : www.sjsr.ca/durable

D. Au Québec, le transport de personnes représente environ le quart de nos émissions de GES. C’est donc un secteur sur lequel nous pouvons agir, surtout en ville, en développant les réseaux de transports en commun et de pistes cyclables sécuritaires.

La voiture électrique peut permettre de diminuer les émissions de GES en consommant moins de pétrole, mais il est avant tout essentiel de changer nos habitudes de transport car la dépendance à l’auto solo a des impacts sur l’environnement, la santé publique et notre porte-monnaie !

Quand je me déplace à vélo, je n’émets pas de gaz à effet de serre responsable du changement climatique. Si j’habite à 5 km de mon lieu de travail, passer de la voiture au vélo permet d’éviter l’émission de 650 kg de CO2/an. En plus, cela me permet de faire de l’exercice et de me maintenir en forme.

C. 4,7 planètes ! Si l’humanité consommait au même rythme que les Canadiens, il faudrait plus de 4,7 planètes Terre pour suffire à la demande en ressources, mais aussi pour absorber l’ensemble de nos émissions de gaz à effet de serre (données 2018). 

L’empreinte écologique mondiale (tous les pays réunis) indique qu’aujourd’hui le monde consomme autant que si nous avions 1,6 planète Terre à notre disposition… Dommage nous n’en avons qu’une ! 

Cela pose un problème à la fois environnemental (nous dégradons notre milieu de vie), mais aussi éthique (nous dégradons aussi celui de nos voisins, notamment des pays plus pauvres, et des générations futures). De son côté, l’humoriste François Bellefeuille a une empreinte écologique de 3,7 planètes ! « Écoutez son balado qui allie humour et environnement : François Bellefeuille : 3.7 planètes»

B. La ville résiliente propose une réponse adaptée et innovante pour affronter les risques naturels et les mutations économiques et sociales afin de limiter l’impact sur sa population et de retrouver rapidement un fonctionnement normal. Par exemple, malgré le contexte de pandémie, la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu a pu maintenir ses activités essentielles et proposer une offre de services adaptée à la population, tout en maintenant une saine gestion de ses finances publiques. De plus, son tissu sociocommunautaire fort permet d’accompagner la population pour traverser cette crise.

E. Toutes ces réponses. Chaque année, 1,3 milliard de tonnes d’aliments sont gaspillées, alors que 815 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde. La surconsommation de nourriture nuit à notre santé et à l’environnement. 2 milliards de personnes dans le monde sont en surpoids ou souffrent d’obésité. Ce gaspillage correspond à l’équivalent de :

- une surface supérieure au Canada et à l’Inde réunis de terres agricoles (1,4 million d’hectares)

- 3,6 fois l’empreinte eau annuelle des États-Unis ! (250 km cubes d’eau)

- 40 fois l’empreinte carbone annuelle du Québec (3,3 gigatonnes de GES émis)

A. Le Danemark. 500 milliards de sacs plastiques sont produits chaque année dans le monde. Les mesures d’interdiction de sacs à usage unique se multiplient et le Danemark a fait figure de pionnier en instaurant une taxe dès 1994. En 2002, le Bangladesh a décrété la première interdiction totale des sacs en plastique, soupçonnés d’avoir provoqué de graves inondations en empêchant l’évacuation des eaux. La Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu, pour sa part, bannit la distribution de sacs plastiques à usage unique dans les commerces depuis le 30 novembre 2020. Infos : sjsr.ca/plastique