Financement des services policiers : une rencontre positive avec la ministre de la Sécurité publique
Les maires de Granby, Saint-Jean-sur-Richelieu et Saint-Jérôme ont rencontré le 15 février la ministre de la Sécurité publique et vice-première ministre, madame Geneviève Guilbault, afin de trouver une solution à l’iniquité financière qui touche les citoyens des trois villes eu égard au financement de leur service policier municipal.
Rappelons que les trois villes, détenant un service de police municipal de niveau 1, ne peuvent recevoir un financement public comparativement aux villes de même taille desservies par la Sûreté du Québec. Cette absence de financement public vient mettre une pression importante sur les budgets des trois municipalités ainsi que sur la capacité des citoyens à payer. En décembre dernier, le gouvernement du Québec a reconnu cette pression financière pour les villes desservies par la Sûreté du Québec (SQ) et a déboursé 33,1 M$ pour aider le milieu municipal à défrayer la facture de la SQ.
Les discussions entre les maires et la vice-première ministre ont permis de bien camper les enjeux et les pressions financières que subissent les trois villes.
« Nous tenons à saluer l’ouverture et la sensibilité de la ministre face à cette situation qui perdure depuis 2011. La population jérômienne n’a pas à payer deux fois pour les services policiers. Nous sommes confiants qu’une solution peut être trouvée à court terme », a déclaré monsieur Stéphane Maher, maire de Saint-Jérôme.
« Nous sommes très fiers du service de police de la Ville de Granby qui est l’un des mieux gérés au Canada. Toutefois, la croissance des coûts des services de police de niveau 1 n’est plus tenable. Québec est venu en aide à 1 039 municipalités à cet égard, mais nous avons été oubliés. Nous sommes confiants que nous trouverons une solution avec l’ouverture de la ministre », a ajouté monsieur Pascal Bonin, maire de Granby.
« La pression financière que vit Saint-Jean-sur-Richelieu en raison de la croissance des coûts liés à la sécurité publique est lourde et a des impacts sur l’ensemble du budget municipal. Une nouvelle avenue doit être trouvée rapidement et nous saluons, à cet égard, le degré d’empressement que nous a communiqué la ministre de la Sécurité publique », a précisé monsieur Alain Laplante, maire de Saint-Jean-sur-Richelieu.
Notons qu’actuellement, seulement trois villes de 50 000 à 100 000 habitants sont exclues d’un soutien public pour le financement des services policiers et que Granby, Saint-Jean-sur-Richelieu et Saint-Jérôme sont soumises par la loi à l’obligation d’offrir un service de police municipal de niveau 1.
DANS L'ACTUALITÉ
Tempête hivernale : une situation inhabituelle qui mobilise nos équipes
La récente tempête a laissé une quantité importante de neige sur le territoire, et une seconde bordée de 35 à 45 centimètres est attendue entre samedi et lundi.
Lire la suite