Nouvelle école primaire dans le secteur Saint-Luc

En vertu de la Loi sur l’instruction publique relativement à l’organisation et à la gouvernance scolaires (article 272.10), la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu est tenue de remettre gratuitement un terrain qui correspond aux critères établis par la Loi et les besoins du CSSDHR.

Si elle ne possède pas de terrain, elle doit en faire l’acquisition au coût du marché. À la suite de la présentation des besoins d’espace par le centre de services scolaire, elle dispose d’au plus deux années pour répondre à la demande.

En vertu de la loi, le site de la future école doit répondre à plusieurs critères parmi lesquels :

• Être desservi par les services municipaux d’aqueduc et d’égout (ou en voie de l’être);
• Avoir une superficie suffisante;
• Avoir un sol stable qui ne nécessite pas des mesures exceptionnelles de réalisation de travaux;
• Être exempt de milieu humide ou hydrique;
• Ne pas être situé à l’intérieur d’une zone de contraintes pour des raisons de sécurité publique (ex. inondation, érosion, glissement de terrain).

À la demande du Centre de services scolaire des Hautes-Rivières, le terrain doit également :

• Avoir une superficie de 20 000 mètres carrés (environ 3,75 terrains de football)
• Être implanté dans un secteur permettant de desservir les élèves de l’île Sainte-Thérèse et de la zone délimitée par les rues Fleur-de-Lys et Jean-Talon.

Bien que la Ville ait accueilli comme une bonne nouvelle la confirmation de la construction d’une nouvelle école primaire sur son territoire, la demande initiale pour l’obtention d’un terrain sur l’île Sainte-Thérèse a suscité une importante réflexion.

En tenant compte de tous les critères exigés par la loi ainsi que des besoins du CSSDHR, la Ville a donc procédé à une analyse de différents sites potentiels situés dans le secteur ciblé. Quatre critères d’importance ont été ajoutés, soit :

• L’accessibilité (ex. infrastructures routières, mobilité durable, etc.)
• La sécurité (ex. facilité d’accès pour les services d’urgence, etc.)
• Le coût (ex. coût d’acquisition, ajout d’infrastructures, etc.)
• L’environnement du secteur (ex. infrastructures de loisir, milieux naturels à proximité, etc.)

Plusieurs sites potentiels ont été rejetés en raison d’enjeux environnementaux tels que la présence de milieux humides ou hydriques ou la nécessité de procéder à des coupes importantes de boisés ou de friches. Superficie insuffisante, importants enjeux de circulation anticipés et nécessité de procéder à des expropriations ont aussi mené au rejet d’autres sites.

+ Pour connaître les différents sites évalués au cours du processus décisionnel, nous vous invitons à consulter ce document présentant un résumé de l’analyse.

D’une superficie totale de 20 950 mètres carrés, le site de la rue des Colibris a été retenu par le conseil municipal et présenté au Centre de services scolaire des Hautes-Rivières qui a accepté la proposition.

Parmi les points positifs du site, on note :

• Répond aux critères exigés, incluant la superficie
• Aucun coût d’acquisition (terrain appartenant déjà à la Ville)
• Aucune expropriation requise
• Infrastructures adéquates pour recevoir un volume de circulation supplémentaire
• Infrastructures souterraines adéquates
• Aménagements existants favorisant le déplacement actif
• Emplacement au cœur d’un pôle de déplacement important pour les familles et la jeunesse
• Présence d’infrastructures de loisir à proximité
• Présence d’un boisé inscrit au plan de conservation à proximité

Parmi les points faibles, on note :

• Nécessite la coupe d’arbres situés dans un jeune boisé
• Excentré du secteur à desservir par la nouvelle école

Maintenant qu’il y a eu entente entre la Ville et le Centre de services scolaire des Hautes-Rivières sur le choix du site, les deux organisations continuent de collaborer pour offrir un projet à la hauteur des aspirations johannaises en matière d’éducation et de développement durable.

Bien qu’elle ne soit pas maître d’œuvre du projet, la Ville a entre autres sensibilisé le CSSDHR à l’importance de minimiser l’empreinte au sol de la future école pour qu’elle s’intègre à son environnement et, du même coup, qu’un maximum d’arbres soit conservé sur le site.

De son côté, le CSSDHR a signifié son intention de respecter le Guide de planification immobilière du ministère de l’Éducation. En misant sur l’utilisation de technologies durables et écoresponsables dont la géothermie, l’aérothermie et l’optimisation de la ventilation et de la lumière naturelle, l’école sera confortable et durable tout en s’intégrant dans son environnement.

Le choix des matériaux écoresponsables sera basé sur un cycle de vie de 75 ans afin d’assurer la pérennité du bâtiment et la valorisation des ressources à long terme.

Le Centre de services scolaire des Hautes-Rivières, via son Service de l’organisation scolaire et du transport, procédera à la révision des bassins pour l’ensemble des écoles touchées de près ou de loin par l’ouverture de la nouvelle école au cours de l’année 2025-2026.