Hommage aux vétérans
Chaque mois de novembre, la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu rend hommage aux anciens combattants à l’approche du jour du Souvenir. L’installation d’oriflammes à travers la ville est une occasion de se souvenir des Johannais et Johannaises qui ont servi et défendu la nation.

Des oriflammes pour se souvenir
À l’approche du mois de novembre, une centaine de bannières à l’effigie des vétérans sont ainsi installées aux quatre coins de la ville. Nous les trouvons sur les boulevards du Séminaire, d’Iberville, Industriel et Saint-Luc, les rues Jacques-Cartier Nord, Saint-Jacques, Omer-Marcil et des Carrières, le chemin Grand-Bernier et la route 104.
Le projet Oriflammes est une initiative de la Légion Royale Canadienne, Filiale Richelieu (Québec 79) en partenariat avec la Ville.
Découvrez ceux et celles qui sont honorés
Note importante :
Les biographies ont été rédigées par la Légion et la présomption de vérité s’applique aux faits relatés.
Réal Adam - Né le 7 novembre 1938, à Chambly et baptisé Joseph Réal Normand. Il fait par la suite partie de la milice de Saint-Hilaire et des cours de formation au 4e bataillon du R22e R à St-Hyacinthe. Après six semaines, il devient membre actif de la milice et se rapporte au 4e dépôt du personnel à Longueuil. En avril 1962, son entraînement de base débute au CATS de Valcartier, ensuite au 2e bataillon et passera toute sa carrière militaire avec le 22e régiment. De Valcartier, il sera muté avec le 2e bataillon au Fort St-Louis en Allemagne dans la petite ville de Werl en Westphalie. Vers la fin de 1967, Réal Adam est envoyé au mess des officiers de la base comme "Batman", suivra un travail de chauffeur de camion pour le quartier-maître de la compagnie « C ». La garde en rouge l’attend à la Citadelle de Québec et il sera affecté à la maintenance générale à la compagnie du quartier général. De 1978 à 1982, il sera chauffeur privé pour le lieutenant-général Paradis. De 1982 à 1986, idem pour le lieutenant-général Charlie Belzile. Il prend sa retraite des forces en novembre 1988.
Georges Aubry – Ce militaire s’est enrôlé dans les Forces armées canadiennes en 1943 durant la Seconde Guerre mondiale. Il quitte le Québec le 31 août 1953, la même journée que la naissance de son troisième fils, pour partir rejoindre sa troupe à Montréal. Le lendemain, il a pris le train jusqu'à Vancouver pour la guerre de Corée. Le 28 mars 1958, il est promu sergent et il est parti un an en Allemagne. Viendra par la suite une mission pour le conflit à Chypre. Pour le remercier de sa patience, il sera muté à Moisie. En 2013, il a reçu une médaille du 60e anniversaire de la fin de la guerre de Corée. Cette décoration lui a été remise avec un certificat d’ambassadeur de la paix et un certificat d’appréciation par le département de la défense des États-Unis. Georges Aubry a été hospitalisé à l’Hôpital Sainte-Anne pour les anciens combattants avant sa mort en 2014.
Fernand Beaulieu – Né le 18 avril 1940 à St-Romuald de Farnham. Le 15 juillet 1958, il a terminé sa formation de soldat apprenti des Forces armées canadiennes et le cours d’opérateur de transport groupe I. Il s’est enrôlé le 30 juillet 1956 sous la matricule SE-119706 dans l’armée régulière en provenance du 6e bataillon du R22eR de Saint-Hyacinthe. Il a terminé un cours d’officier junior non commissionné le 21 avril 1961 à la 18e compagnie du RCASC. Libéré à Québec le 24 juillet 1962, il a servi du 30 juillet 1956 au 24 juillet 1962. M. Beaulieu, dont le grade était « instructeur civil » s’est ensuite qualifié pour devenir instructeur de cadets. À titre de lieutenant à l’École des Armes de Combat, il a terminé le 13 mars 1970 le cours de « Militia Officers’ Captain Qualifying – Part B (RCIC). On lui donna un crédit de 12 ans, huit mois et quatre jours de service dans l’armée régulière et la milice qui furent suffisants pour l’émission de la Décoration des Forces armées canadiennes. Le 24 avril 1989, le major (réserve) Joseph Fernand Alonzo Beaulieu de la Réserve supplémentaire des Forces armées canadiennes mis fin à sa carrière militaire et a reçu une libération honorable le 26 juin 1990.
Raymond Bédard – (1961-1981) - Né à Montréal le 15 novembre 1941, Raymond Bédard a été décoré avec les médailles suivantes : Forces canadiennes (CD) et médaille du Service spécial OTAN. À la suite d’une période dans les cadets du collège Saint-Henri, Raymond Bédard va recevoir sa formation de base dans la force régulière à la base de Saint-Jean-sur-Richelieu de septembre à décembre 1961, suivi d’un cours de décembre 1961 à décembre 1962 à l’école de radar à la base de Clinton en Ontario. Il sera par la suite pendant 4 mois au centre de recherche à Uplands, Ontario. Il sera muté à trois reprises sur le Pinetree Line de janvier 1963 à avril 1964 au Lac St-Denis, puis jusqu’en avril 1965 à Pagwa en Ontario. Viendra son autre station de radar du Pinetree Line à Beauséjour au Manitoba jusqu’en juillet 1968. Il était devenu depuis 1963 caporal et sera de nouveau muté avec le grade de caporal-chef à la base de Ramstein en Allemagne avec le USAFE Allied Tactical jusqu’en 1971. De 1971 à 1975, il sera affecté au 740 Communication Squadron à Vancouver et jusqu’en juillet 1979, il servira son pays à la base de Saint-Jean à l’École Technique des Forces canadiennes. Son service se terminera à Saint-Jean à la section Entretien Télécommunications en décembre 1981.
Fernand J. Bélanger -Décédé le 27 décembre 1996 à l’âge de 74 ans. Il a servi dans l’Aviation Royale durant la Seconde Guerre mondiale. Dans Le Canada-Français du 18 mai 1944, on découvre au tableau d’honneur « Les Nôtres au Service de la Patrie », page 1, l’inscription suivante : P/O (officier pilote) Fernand Bélanger, RCAF, matricule J-40041et B-185364, alors stationné en Angleterre. Un volontaire de 1942, il venait de recevoir ses ailes de bombardier et sa commission d’officier lors d’une récente remise d’ailes à Malton, Ontario. Il était attaché à l’escadrille des Pathfinders (P.F.F.) Il a passé 16 mois en Angleterre en ayant pris part à 36 opérations sur l’Allemagne. Au livre de bord, on retrouve 289.50 heures de vol de jour et 208.10 de nuit. Dans un document secret, on l’autorisait à bombarder Cologne (Küln) le 23 décembre 1944. Il a reçu les étoiles de France et Allemagne, les médailles de la défense, et de la guerre 39/45, du volontaire (CVSM) avec agrafe. Il recevra plus tard la Décoration des Forces canadiennes. Au cours de sa carrière militaire, il a participé à 41 missions au total en territoire ennemi. Il a été employé des Douanes canadiennes pendant 32 ans et neuf mois et ancien président de la Légion royale canadienne, Filiale Richelieu (Québec 79).
Serge Bélanger – Carrière militaire de 1952 à 1957. Né à Saint-Jean-sur-Richelieu en 1932. Probablement enrôlé dans l’aviation pour y faire carrière. Celle-ci l’amènera à Comox, à Gander, Summerside, à Clinton, Trenton et Saint-Jean. Beaucoup de déplacements pour une si courte période (1952-1957). Il quitte l’aviation, suit un cours clérical et se joint à la Saguenay Shipping Company à Montréal où il rencontre Iris Mayfey, jeune immigrante. Le mariage est célébré à la paroisse Notre-Dame-Auxiliatrice de St-Jean, le 3 janvier 1959. Après quelques années à la Standard Life et à Gaz Métropolitain, il revient à Saint-Jean pour se joindre à une compagnie de fibres comme préposé aux achats. Serge Bélanger aura travaillé quelques années à la Westinghouse et quinze ans à la compagnie Singer. Il est le créateur du groupe scout anglophone de St-Jean. Grand bénévole pour la Saint-Vincent de Paul, il a été un consultant en horticulture et paysagiste chevronné à temps partiel, mais malheureusement, une crise cardiaque le ralentit et une deuxième, le 4 août 1990, mis fin à ses jours.
Jean-Paul Bertrand – (1943-1946) Né le 27 octobre 1923 à Villeray (Montréal). Jean-Paul Bertrand vient d’avoir vingt ans lorsqu’il décide de s’enrôler le 3 novembre 1943. Sous le matricule D-177551, ce canonnier se joint à l’Artillerie Royale Canadienne et plus précisément avec le RCHA (Royal Canadian Horse Artillery). Jusqu’à sa libération le 25 juillet 1946, il servira au Canada, au Royaume-Uni et en Europe Continentale. Pour sa participation à la Deuxième Guerre mondiale, il recevra la Médaille CVSM avec agrafe (médaille du service volontaire du Canada), la Médaille de 1939-45 (George VI), la Médaille de la Défense, l’étoile de France/Allemagne et l’étoile de 1939-1945. Jean-Paul Bertrand a reçu la Médaille de l’Assemblée Nationale pour sa grande générosité dans la collectivité. En 2013, il recevait la médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II. Il a été muté en Angleterre vers la fin de 1944 avec le CAREU (Canadian Artillery Reinforcement Unit). Si on fouille un peu, on voit qu’il sert par la suite en Belgique et plus tard, il est impliqué pendant plusieurs mois dans la campagne de Hollande. Dans son nouvel emploi, il a la chance de goûter de nouveau à la vie militaire et passe trois autres années avec le 37e régiment de campagne (Artillerie) de réserve.
Michel Bérubé – Natif de Notre-Dame-de-Standbridge, il s’est enrôlé dans les Apprentis Soldats en juillet 1959 au RCASC (transport). Pendant ses 25 ans de carrière, il a servi au Canada, en Égypte et en Europe. Sa dernière affectation a été celle de commandant de peloton à l'ERFC de Saint-Jean-sur-Richelieu. Il a été libéré en mars 1985.
Émile Bessette - Né le 3 septembre 1920. (Service-armée -1942-1946). Il est décédé le 25 mars 2005, à l’âge de 84 ans. Il a servi le Canada sous le matricule D-126642 et le 906096 avec le grade de simple soldat. Il était dans l’armée de terre et était chauffeur d’ambulance avec le RCASC (Royal Canadian Army Service Corps). Lors de sa mort, il était membre de la filiale Richelieu, Québec 79 de la Légion royale canadienne. Enrôlé à 21 ans, le 9 janvier 1942, ce natif de Mont-Saint-Grégoire au Québec se disait veuf en 1952. Il a quitté le service lors de sa démobilisation le 31 mai 1946. Il a déclaré avoir servi au Canada, au Royaume-Uni et en Europe continentale. Il est décoré de la Médaille de 1939-45, la Médaille du volontaire, l’Étoile France/Allemagne et la Médaille de la défense. Il a ensuite mené une carrière en maintenance avec le service civil au Collège Militaire Royal de St-Jean où il a cumulé 34 ans de services avant de prendre sa vraie retraite.
Marc Boivin – Né le 25 octobre 1922. Service militaire (1941-1945) sous le matricule R-96851. Selon ses états de services, il prend sa retraite avec le grade de sous-officier breveté de 1re classe et reçoit les médailles suivantes : Étoile de 1939-1945, Étoile de l’Atlantique, Médaille de la Défense, Médaille canadienne du volontaire avec agrafe et la Médaille de la guerre de 1939-1945. Il sert aussi sous le matricule 123810 dans l’Aviation royale du Canada (Auxiliaire) du 24 novembre 1953 au 1er octobre 1958, date à laquelle il quitte le service avec le grade de Lieutenant d’Aviation (radar). Au Manning Depot de Lachine et suite à son entraînement de base, il se retrouve à Guelph, à Québec et à Montréal sur un cours de « Wireless Operator » de 8 mois, suivi à Jarvis en Ontario, d’un cours à l’Air Gunnery School. Il porte déjà l’aile du WAG (opérateur de radio et air gunner). De l’unité de formation en opération de Debert en Nouvelle-Écosse, il devient membre du Coastal Command à Dartmouth avec le 161 Squadron et a pour mission de patrouiller les côtes, l’observation des sous-marins ennemis et l’escorte de convois maritimes. Transféré en Angleterre, on retrouve Marc Boivin au Demon Squadron en 1943 et à l’Alouette Squadron en 1944. Après les patrouilles des côtes anglaises, écossaises et norvégiennes, il revient au Canada en septembre 1945.
Maurice Boucher - né le 15 avril 1944 à Sudbury, en Ontario, il s’enrôle dans les Forces armées canadiennes à North Bay en Ontario le 30 novembre 1961 en tant que fantassin au sein du Royal 22e Régiment. Formation de base à La Citadelle de Québec de janvier à avril 1962. Il est ensuite muté au 2e Bataillon du R22eR. De 1965 à 1967, il sert au Fort St-Louis à Werl en Allemagne. De retour à Valcartier en juin 1967 jusqu’à avril 1969. Il est à Chypre pour son 1er tour comme gardien de la paix. En juillet 1971, Maurice Boucher est au 1er R22eR avec la 4e Brigade mécanisée canadienne à Lahr en Allemagne. En 1974, il sera instructeur à l'École de Recrues à Saint-Jean-sur-Richelieu. En 1977, à l'École des Langues de Borden en Ontario, sous-officier instructeur et responsable de la discipline. De mars 1981 à juin 1982, retour à Valcartier, au 2e R22eR. Deuxième mission avec les Nations-Unies à Chypre d'octobre 1981 à avril 1982. Le 1er juillet 1982, on le retrouve au Centre de Recrutement de Rouyn-Noranda, en tant que sergent recruteur. En 1985, il est muté au Centre des opérations de la Base de Montréal. Muté en 1987 à l'École des Langues des Forces canadiennes à la BFC St-Jean. En 1988, il est au Centre des opérations de la BFC St-Jean. Le 3 février 1994, retraite des Forces après 35 ans et 2 mois de service.
Jean-Guy Boudreault, - Marine (1953 - 1991) – Jean-Guy Boudreault s’est enrôlé dans la marine et y a œuvré jusqu’à sa retraite (38 ans de loyaux services). De « boy sailor », il est devenu adjudant-chef (1er Maître de 1re classe). Il a reçu la décoration de l’Ordre du Mérite militaire (MMM) des mains de la gouverneure générale Jeanne Sauvé, le 21 septembre 1988. Il était cuisinier. Il a été affecté aux navires canadiens de Sa Majesté. En 1956, alors qu’il servait sur le Magnificient avec la Force d’urgence des Nations Unies (FUNU) au Sinaï, il s’est retrouvé à Rome avec le capitaine de frégate Ralph Fisher et d’autres marins pour une rencontre avec le pape Pie XII. Alors qu’il servait avec l’OTAN sur le Restigouche, il alla préparer un repas à Sa Majesté le Reine Elizabeth II qui se trouvait sur son bateau, le HMS Britania. Il fut attaché à l’amirauté en tant que chef cuisinier à la résidence privée du Contre-amiral R.W. Timbrell.
Marcel Brousseau, – (Service 1941-45) Né à Montréal le 2 novembre 1922, Marcel Brousseau est le fils de Paul-Émile Brousseau et de Lord-Alice Roy aussi de Montréal. Il va rencontrer sa dulcinée lors d’un mariage et va l’épouser le 6 juin 1946. Thérèse Liboiron, fille de policier de Montréal va devenir madame Brousseau. Marcel Brousseau sert uniquement au Canada durant la Deuxième Guerre mondiale. Il est licencié des Forces armées canadiennes et devient chapelier. Il n’a pas traversé en Europe durant la guerre, mais sa bataille s’est passée ici au Canada. Sa carrière militaire se résume en fait à son travail au camp de St-Jérôme. Après un temps au chemin de fer Canadien National à Montréal, il retourne à ses amours, la fabrication de chapeaux. Cette existence tranquille se verra remplacée par les intempéries sournoises de la sclérose en plaques. Sachant que ce combat est sans issu et que la mort est inévitable, il va continuer sa lutte. Lorsqu’un journaliste du Troisième Âge l’interviewait en janvier 1978, il venait de dépasser sa dixième année de combat contre cette maladie et était déjà paralysé.
Richard Cassabon – (Service 1979-2005) Avant son service actif, Richard Cassabon faisait partie des cadets de l’Air pendant cinq ans. Enrôlé comme fantassin parce que le métier d’instructeur en sports n’était pas ouvert, il passe par l’École des recrues de Saint-Jean puis au centre de combat de Valcartier et sera affecté au 3e R22R jusqu’en 1988. Devenu chauffeur à l’école de combat, il est promu caporal en 1983. Mission à Chypre de février à septembre 1985. Employé comme cantinier en 1987, il quitte le bataillon en avril 1988 pour un cours d’anglais et une formation de commis financier à Borden. Il sera affecté à Cold Lake, en Alberta, de janvier 1989 à juillet 1992. Promu caporal-chef en juillet 1992, il sera muté au Quartier général à Ottawa. Récipiendaire de la médaille du maintien de la paix en 1995. Muté en 1997 à la base de Saint-Jean-sur-Richelieu, il travaillera au bureau de la paye et deviendra par la suite commis aux libérations. Sa prochaine mutation sera à l’École de Leadership et de Recrues en 2002. Il sera alors affecté comme commis aux services financiers. Il reçoit la médaille du Jubilé de la Reine et sera libéré des forces en janvier 2005 après plus de 25 ans de service.
Marcel Colette - Né le 23 mars 1935, il s’enrôle à Montréal le 6 janvier 1955 et se dirige vers le centre de formation du HMCS Montcalm. Il est devenu marin, mais pas pour longtemps, car le 15 août de la même année, il se rapporte au R22eR et part rapidement pour Werl en Allemagne direction Fort St-Louis. Membre de la compagnie « C » du 1er bataillon, il passera sa carrière militaire dans le sport. On le retrouve dans la course, au soccer, en natation, en piste ou sur pelouse et dans la boxe. Il est champion des Golden Gloves (gants dorés) en 1962 à Montréal. On le voit partir en mission pour Chypre en 1964, mais à la dernière minute, son départ est annulé. À la suite d’une formation à Borden en Ontario, Marcel Colette devient instructeur en éducation physique, puis muté à Kingston à Vimy Barracks avec les signaleurs. En 1968, il est de nouveau muté à la base des Forces armées canadiennes à Saint-Jean-sur-Richelieu et y passera les cinq prochaines années. Les deux années suivantes, il fera partie de l’effectif de la station de Moisie. Il sera à la base de Saint-Hubert pour trois autres années avant d’être muté de nouveau à la base de Saint-Jean-sur-Richelieu. Il prend sa retraite le 15 août 1980. Il a servi sous les matricules 32292H (marine) et SD-191646 (armée). Médailles de long service (CD) OTAN et MSS.
François Couture – (1981-présent) - Né à Trois-Rivières en 1962, il s'enrôle en 1981 dans la Force régulière comme officier d'infanterie au Royal 22e Régiment. Il sert en Allemagne et à la Citadelle de Québec. Promu capitaine en 1986, il est muté comme officier d'échange avec l’Armée française au 5e Régiment d'infanterie près de Paris. En 1988, il est affecté à l'École d'infanterie comme instructeur. Il reviendra dans la région de Québec pour servir son régiment comme capitaine-adjudant, poste qu'il occupera durant deux ans. Deux missions dans les Balkans avec le 1er Bataillon, d’abord en Croatie puis en Bosnie-Herzégovine. En 1997, à Montréal, il occupe des fonctions d’état-major aux opérations. Il est promu major en 1999. En 2002, il est en République démocratique du Congo comme officier d'entraînement du contingent onusien. À son retour, il commande une compagnie dans un bataillon d’infanterie et prend le poste l’année suivante de commandant adjoint de ce bataillon pour un an. Il retourne ensuite à des fonctions d’état-major, d’abord à Québec et à Saint-Jean-sur-Richelieu. Il est déployé deux fois en Afghanistan entre janvier 2009 et avril 2011. Au retour de sa dernière mission, il a été muté au Collège militaire royal de Saint-Jean.
Jean Couture - Nommé Officier de l’Ordre du mérite militaire par le gouverneur général du Canada, l’adjudant-chef Couture est le premier sous-officier des Forces armées canadiennes à se voir remettre cette décoration. Il s’est retiré de la force régulière en avril 1980, après 37 ans de bons et loyaux services. Il a ensuite joué un rôle actif au sein des instructeurs de cadets jusqu’en 1984. Enrôlé le 7 juin 1943, formation de base à Sherbrooke et formation avancée à Farnham. Il fait partie des cadres instructeurs jusqu’en janvier 1946 et est promu caporal en novembre 1943, puis sergent en 1944. Sergent de peloton de janvier 1946 à juillet 1950, il est affecté à Longueuil, Saint-Jean-sur-Richelieu et Valcartier. Durant cette période, il a complété plusieurs cours spécifiques à son métier en plus de se qualifier parachutiste à Rivers au Manitoba. En août 1950, il est promu adjudant-maître et muté au 2e R22R et devient sergent-major de la compagnie « C ». Rendu au Fort Lewis aux États-Unis en novembre 1950 et en Corée en 1951, il y sera blessé. Promu de nouveau le 15 septembre 1953, il devient sergent-major régimentaire du bataillon. Puis en 1962, il devient sergent-major régimentaire du Collège militaire royal de Saint-Jean, poste qu’il va occuper pendant 17 ans.
Roméo Dallaire – (1964-2000) Il s'enrôle dans l'armée canadienne en 1964, où il obtient son baccalauréat en sciences au Collège militaire royal de Saint-Jean et est commissionné en tant qu'officier dans l'Artillerie royale canadienne. Il a aussi étudié au Collège de commandement et d'état-major de la Force terrestre canadienne, ainsi qu'au Command and Staff College du Corps des Marines des États-Unis à Quantico en Virginie, et suivi le Higher Command and Staff Course du Royaume-Uni. Il a commandé le 5e Régiment d'artillerie légère du Canada. Le 3 juillet 1989, il a été promu au grade de brigadier général et pris commandement du Collège militaire royal de Saint-Jean. Commandant du 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada de 1991 à 1993, il est nommé simultanément à deux postes de commandement en septembre 1994.. En octobre 1995, il devient commandant du Secteur du Québec de la Force terrestre. Puis en 1996, il est promu au quartier général de la Défense nationale. Il prend sa retraite des Forces canadiennes, pour des raisons médicales, le 22 avril 2000. Au moment de sa retraite, il a le rang de lieutenant-général. Roméo Dallaire est Officier de l'Ordre du Canada (O.C.), Commandeur de l'Ordre du mérite militaire (C.M.M.), Grand Officier de l'Ordre national du Québec (G.O.Q.), récipiendaire de la Croix du service méritoire (CSM) et de la Décoration des Forces canadiennes (CD).
Alexandre Doucette - Né le 13 mars 1926, Alexandre Doucette va servir le Canada du 5 juillet 1943 au 25 décembre 1970. Il a reçu pour son service les médailles suivantes : guerre de 39/45, volontaire, Corée, Nations-Unies, OTAN, 100e anniversaire du Canada, Jubilé de la reine et la décoration du Canada (CD). Ses états de services indiquent un service continu avec le Royal 22e Régiment et une grande partie avec le 2e Bataillon. De jeune militaire, il va grimper les rangs jusqu’à devenir adjudant-chef et aura une longue carrière de 27 ans au militaire, suivie d’une deuxième dans l’avionnerie chez Pratt & Whitney. Durant sa carrière, il deviendra parachutiste, servira en Allemagne, sera instructeur de cadets de l’armée. Après cinq années au Collège militaire Royal de Saint-Jean, il retourne à Valcartier en 1965, puis à Chypre au printemps 1969. Sa première retraite arrive en 1970 et ce n’est qu’en 1998 qu’Alexandre Doucette s’installera à L’Acadie dans sa nouvelle maison. Durant cette longue carrière militaire, il a été instructeur pour la réserve aux régiments de Maisonneuve et aux Fusiliers Mont-Royal. Il a aussi formé les membres du COTC (Canadian Officer Training Corps) des Universités de Montréal et Laval.
Michel Duquette - Né le 21 mars 1948, Michel Duquette débute dans les Forces armées en septembre 1966. Il est artilleur. Il est muté en 1967 à Winnipeg au 3 RCHA (Royal Canadian Horse Artillery). Il suit des formations comme technicien d’artillerie, chauffeur, arpenteur, en communications et devient parachutiste. Muté à Valcartier en 1970 au 5e RALC, promu bombardier, puis bombardier-chef en 1974, il arrive à l’école des recrues comme instructeur de pelotons. En 1976, promu officier cadet, il doit changer de métier. Il poursuit sa formation au Collège Militaire Royal de Saint-Jean sous le programme (PFUNO) (UTPM). Promu lieutenant en 1981 et muté au 25e Dépôt d’approvisionnement à Montréal, il devient officier logistique. En 1983, il est promu capitaine et muté en Allemagne au 4e Bataillon de service, responsable des pièces de rechange pour la 4e brigade mécanisée et évaluateur pour l’intégration des femmes en approvisionnement. En 1985, il est muté au 1erR22R comme officier logistique. En 1987, commandant de la Cie A, capitaine-adjudant et commandant de la Cie de service à ELRFC. En 1990, il est officier d’état-major des opérations logistiques à Ottawa (guerre du Golfe et d’Oka). Il est responsable de l’administration et du budget pour la division. Il prend sa retraite en 1994.
René Duquette – (Service 1940-1965) René Duquette a joint la RAF (Royal Air Force) en 1940 et participa à la Deuxième Guerre mondiale. Il fut déployé en Angleterre et participa à la libération de la Hollande et de la France. De retour au Canada, il s’établit au Lac-Mégantic. En 1950, il va réintégrer les Forces armées canadiennes comme aviateur. Il est affecté à la Base de Saint-Jean-sur-Richelieu et y est demeuré pendant 15 ans. Il a pris sa retraite en 1965 après 20 ans de service militaire. De 1965 à 1976, il fut employé par la défense nationale comme magasinier au Collège militaire royal et à la base de Saint-Jean. Marié à Jeanne d’Arc Durand, ils eurent huit enfants. René Duquette est décédé en 1977 à l’âge de 64 ans.
Herménégilde Dussault - (1936-1976) -Né le 24 février 1922. En 1940, il suit des cours en Angleterre et le 19 août 1942, il participe au raid de Dieppe où il est fait prisonnier de guerre. Pendant 32 mois, il fait face à la dure réalité de la guerre et il est même enchaîné pendant 13 mois. Du mois d’août 1942 à avril 1945, il est muté d’un camp de prisonniers de guerre de la Prusse en Salaisie, de la Pologne en Allemagne pour être enfin libéré le 9 avril 1945. Il a vu du service en Angleterre, en France, en Allemagne, en Corée, à Chypre et au Canada. Il fut démobilisé le 9 juillet 1945. Muté au Fort St-Jean en 1946, il est promu adjudant en 1949 et devient parachutiste en 1950. À Valcartier en 1951, il est gradé sergent-major de compagnie (CSM). En 1952, il est en Corée avec le 1R22R et est cité à l’ordre du jour. Il est promu sergent-major régimentaire en avril 1955 au 3e Canadian Guards. Il arrive en 1957 au Collège Militaire de St-Jean où il est le SMR jusqu’en août 1962. Il est à Chypre en mars 1964. Retour au pays en 1964. Commissionné et promu capitaine en juillet 1965 et major en 1975. Il occupera plusieurs postes importants jusqu’à sa retraite en 1976 après 36 ans de service. Décoré à plusieurs reprises.
Bernard Falardeau - (1954-1979) Tout un cheminement pour cet aviateur : de Saint- Jean-sur-Richelieu à Moose Jaw en Saskatchewan, cours de structure d’avions à Borden, trois mois à White Horse au Yukon, Metz en France, formation à Langar en Angleterre. Devenu technicien en transport, il passera les deux années suivantes à Lachine à l’escadron 426. Mutation à Trenton pour cinq ans. Un séjour de 9 mois à Dorval jusqu’à la fermeture de cette base. Les six années subséquentes le voient stationné à la base d’Uplands (Ottawa). Dans le Commandement du Transport Aérien, Bernard Falardeau faisait partie du 412e escadron de transport. Durant sa carrière et surtout lorsqu’il est devenu sergent, il a rencontré des centaines de dignitaires, de roi à reine, en passant par princesse et duc, ambassadeurs et ministres de différents pays. Avec ses 9090 heures de vol entre 1957 et 1972, il prend sa retraite. Ce «load master» passera trois années à Valcartier, 6 mois à Chypre et revient à Saint-Jean-sur-le-Richelieu en 1974 et y demeurera jusqu’à la fin à l’exception de six mois passés en Israël. Dernière mutation de 1977 à 1979 au CFFTU d’Atwater et deux ans plus tard, la retraite.
Roch-Serge Fortier – (1983-1998) Né en mai 1959 à Saint-Jean-sur-Richelieu. Il s’enrôle le 13 février 1983. De l’école des recrues à l’école des langues, il est muté temporairement à Rockcliffe au Bourque Memorial Building, puis à Borden pour un autre cours de TQ-3 Supply Tech 911. BFC Halifax et un cours de familiarisation à l’environnement marin. Mutation sur un destroyer de classe Tribal, le HMCS Algonquin. Autre transfert au Dock Yard, D-44 et les magasins militaires de linge. Il s’installe ensuite à Valcartier, puis Borden sur un TQ-5. Le tout est suivi d’un cours à l’École de combat du R22eR. Il va devenir un policier militaire et quitte pour Saint-Jean-sur-Richelieu en avril 1990 et se joint aux patrouilles et aux enquêtes. Avant de quitter les Forces armées canadiennes, Roch-Serge Fortier aura la chance d’être décoré de la Décoration des Forces canadiennes (CD) pour long service. D’une mission à l’autre, il servira le Canada et suivra plusieurs cours de formation jusqu’en octobre 1998, année où on va lui demander de quitter le service militaire pour des raisons médicales. Il aura vécu la crise d’Oka en 1990, une mission en Bosnie en 1992 et une autre crise à Ipperwash en 1994. Pour ses loyaux services pour son pays, il porte aujourd’hui fièrement sur sa tenue de légionnaire les décorations CD et MCMP.
Normand Fredette - Né à Saint-Jean-sur -Richelieu e le 9 décembre 1936. Le 29 septembre 1960 à l’âge de 24 ans, Normand Fredette va se joindre aux Forces armées canadiennes. Après trois ou quatre années dans les Hussars (de la milice blindée), il va s’enrôler dans « l’actif » au 1er bataillon du Royal 22e Régiment. Il ne servira que 6 ans avant de prendre une retraite prématurée. Après le R22eR, Normand Fredette est retourné au travail à la Plomberie Berger et il a poursuivi son métier sous Eusèbe et son fils, Adélard Berger. Il va par la suite intégrer le service civil et travailler à la base militaire de Saint-Jean en plomberie. Malheureusement, son dos le fait souffrir et après une chirurgie dorsale, il retourne au service civil dans un poste en entretien ménager. Il va travailler de 1970 à 1992 avant de prendre sa vraie retraite et se consacrer au bénévolat pour la Légion royale canadienne. Ce militaire a passé six mois à Chypre, dans la force de sécurité des Nations Unies. Vétéran de Chypre, il porte fièrement la médaille de Chypre et la « Médaille du Maintien de la Paix » (MCMP).
France Gagné - (1974 - 1999) Adjointe au médecin. Elle s’enrôle dans les Forces canadiennes en mai 1974. Elle a travaillé au BFC St-Hubert, à Hôpital BFC Valcartier, au BFC Halifax, à l’École Médicale BFC Borden, à l’Hôpital NDMC Ottawa, à la Station Forces Canadiennes, pour ALERT (Territoires du Nord-Ouest), aux Centres de Recrutements Montréal et Québec. Elle a participé à une mission des Nations-Unies au Rwanda en 1995. Après 25 ans de Service, elle prend sa retraite en septembre 1999.
François Gagnon – (1970-1997) Aviation – Il joint l’ARC en octobre 1970;
121 Tech Météo de 1971 à 1974 : Trenton et Comox;
851 MEPL de 1974 à 1989, affectations à Borden, Moose Jaw, Chibougamau, CMR St-Jean et Mont Apica;
Déploiement Égypte de novembre 1977 à novembre 1978;
53A OEPL, de 1989 à 1997, affectations à Bagotville et Valcartier;
Déploiement en Ex-Yougoslavie d’avril à décembre 1995;
Nicolas Gamache (Aviation 1973-2009) Il est originaire de Saint-Jean-de-Dieu, près de Trois-Pistoles. M. Gamache est entré dans les Forces armées canadiennes le 11 mai 1973. Il effectua son cours d’approvisionnement TQ3 à Borden jusqu’en 1974. Il fut ensuite muté à l’approvisionnement de la base de Saint-Jean jusqu’en 1977, puis au QGET de Valcartier l’année suivante et à la station radar de Chibougamau jusqu’en 1981. De mai 1981 à mai 1982, il a été accueilli au 5 BNS du Canada à Valcartier, de là il a reçu sa promotion à Cpl/C. Il a ensuite été muté comme technicien d’approvisionnement à la Réserve des Fusiliers du St-Laurent à Rimouski jusqu’en juin 1985. De là, il fut transféré à Gelsenkirchen (Allemagne de l’ouest) comme technicien en approvisionnement en support aux Canadiens travaillant sur les avions-radars de l’OTAN. Il y est resté jusqu’en 1988 où l’École des langues de Saint-Jean l’a reçu avec sa promotion à Sgt. En 1992, il fût transféré à l’approvisionnement de la Base de Saint-Jean et il a travaillé au Collège militaire jusqu’en juillet 1994. De là, il a été muté au 25 DAFC à Montréal où il a été le premier superviseur d’entrepôt du nouveau Dépôt d’approvisionnement. Il a pris sa retraite de la force régulière en 1996. Les Forces canadiennes lui manquant, il se joint à la Réserve supplémentaire au sein de URSCE de St-Jean en 1997 pour y travailler aux opérations aériennes cadets comme responsable logistique et responsable de l’approvisionnement pour les camps d’été de l’école de Vol à voile de la région de l’est. Il a terminé sa carrière en 2009 avec 35 ans de loyaux services.
Joseph Albert Ganin - Né le 20 janvier 1931, Joseph Albert Ganin s’enrôle à Ottawa le 11 avril 1951 et sert sous le matricule SC 8915 jusqu’à son licenciement le 14 septembre 1974. Des baraques Kildare d’Ottawa pour le camp Borden, entraînement de base en mars 51. Il rejoint le 1er R22R à Québec. Cette affectation est de courte durée puisqu’on le retrouve en janvier 1952 à l’école du RCASC (Royal Canadian Army Service Corps). Il a à peine le temps de terminer son cours de commis et le voilà en congé d’embarquement de six jours. Il quitte donc le Canada le 14 avril 1952. On lui donne la médaille de Corée le 3 mai 1952 et il est promu lance caporal le 20 août 1952. Cours de sous-officier junior en septembre 1952, et ce, directement à la 25e brigade. Une deuxième médaille, celle des Nations-Unies arrive en octobre 195. Il devient en mars 1953 caporal suppléant. En août 1953, il revient à Valcartier de Rivers au Manitoba avec ses ailes de parachutiste. Il s’installe pour quelques années à Fort Churchill, puis il est affecté au Canadian Army Training School (CATS) à Valcartier. Promu sergent suppléant en septembre 1954 il est confirmé en octobre. Il quitte pour un cours de formation à la School of Infantry (UK).
Pierre (Pete) Garneau - Né le 29 juillet 1952 à Victoriaville. Il joint les Forces armées canadiennes le 20 janvier 1971 à Québec et commença son cours de recrues à la BFC St-Jean le 15 février de la même année. Après son cours de sapeur à l’École du Génie militaire des Forces armées canadiennes, il fut muté en 1972 au 3 Fd Squadron, Chilliwack, en 1975, au 5e RGC Valcartier, en 1977, au 4 Fd Squadron Lahr. À la suite d’un changement de métier (Refrigeration&Mechanical Tech), il fut transféré à la SFC Moisie en 1979, en 1982 à la BFC Ottawa, en 1985 à la SFC Dana, Saskatchewan, en 1987 de retour à la BFC Ottawa, en 1991 sur l’île de Vancouver au détachent Holberg et ensuite en 1993 à la BFC St-Jean d’où il prit sa retraite des Forces en juillet 1996.
Au cours de sa carrière, ce militaire a mérité la décoration et les médailles suivantes : Décoration des Forces canadiennes (CD), Médaille du service spécial (MSS), Force d'observation des Nations Unies pour le désengagement des forces, plateau du Golan, Médaille canadienne du maintien de la paix (MCMP).
Pierre (Pete) Gaudreault – Service 1955-1993 – Sa carrière militaire débute en 1955 alors qu’il se joint au régiment des Fusiliers Mont-Royal. Affecté jusqu’en 1957 et devenu caporal ,il est muté en Allemagne avec le 3e R22e. Il servira en Allemagne jusqu’en 1959. De retour au pays, il demeure avec le 3e bataillon à Valcartier. De 1964 à 1967, il sert à la compagnie « B » Antichar en Allemagne. Il avait été promu au grade de sergent et les deux prochaines années, de 1967 à 1969, il partagera son temps militaire entre Valcartier et une mission à Chypre. Autre promotion et de 1969 à 1973, et le nouvel adjudant, est responsable du peloton de reconnaissance en Allemagne avec le 1er R22eR. La grande étape de sa carrière arrive au moment où Pierre Gaudreault est commissionné lieutenant et muté à la section renseignement du 3e bataillon du R22eR à Valcartier. Dans le même rang, il est affecté aux Jeux olympiques de 1976 à Montréal. De 1976 à 1979, il fera partie de l’École des langues de Saint-Jean-sur-Richelieu. Le temps était venu pour une dernière promotion et le voilà rendu capitaine. Il prend le commandement de la garnison de l’Estrie à Farnham. Il y sera de 1979 à 1984, puis officier d’entraînement à Montréal jusqu’en 1991 pour enfin prendre sa retraite de la force régulière en 1991 avant de se joindre à la compagnie de service du 4e bataillon R22eR à titre de commandant.
Normand-Guy Goudreau - Né le 25 avril 1937, il s’enrôle le 17 décembre 1956 et sera licencié en mars 1972. Il fera partie du Royal Canadian Army Pay Corps (corps des finances). Après des cours de formation en finance à Kingston en Ontario, il verra du service à Valcartier, à Montréal, à Picton en Ontario et à Gagetown au Nouveau-Brunswick. Il fera pendant plus de huit ans partie de la force mobile et verra du service avec la 4e brigade en Allemagne. Il sera ensuite affecté à l’hôpital (BMH), 8th Canadian Hussars (Princess Louise), 1RCHA, 2 PPCLI, 1er et 2e Bataillons R22R, 4 Field Squadron RCE. Il a aussi travaillé au bureau des finances de la Royal Canadian School of Artilery (Anti-aircraft). Il a aussi fait partie de l’équipe financière au Québec, à Montréal et à la Canadian Army Training School de Valcartier. Il terminera sa carrière militaire à la base de Saint-Jean-sur-Richelieu dans le poste de caissier mobile du quartier général. Il quitte pour continuer sa carrière au ministère de l’Éducation (professeur de finances). Il deviendra par la suite conseiller puis consultant avec Emploi et Immigration Canada, puis travaillera à son compte pour « Les Services Financiers Normand-Guy Goudreau ».
Fred Gray - Né le 1er février 1925. Le Canada est en guerre et Fred Gray veut bien contribuer à cette période trouble. Il se rend à Montréal au centre de recrutement de la marine. Il a pourtant du travail à l’aéroport de St-Jean, mais le goût de l’aventure et du service pour sa patrie est plus fort que la stabilité en emploi! Le voici au HMCS Donacona où il s’enrôle dans la RCNVR (Royal Canadian Navy Volontary Reserve) sous le matricule V 72809. Pourquoi un technicien en avionnerie veut servir son pays sur un bateau? Fred Gray n’a que 18 ans lorsqu’il s’enrôle le 13 octobre 1943. De Montréal, il se rapporte à la base de Cornwallis pour son entraînement et se retrouve rapidement dans un «pool» de marins prêts à servir à Halifax en Nouvelle-Écosse. Affecté sur son premier «motor torpedo boat» qui a la mission de faire des patrouilles du port. Une trentaine de jours plus tard, il suit un cours de canonnier à Halifax et part immédiatement en Angleterre avec la marine marchande. Après avoir traversé l’Atlantique à quelques reprises, il est ensuite affecté sur un bateau de munitions qui lui fera visiter Bombay en Inde. Il est par la suite affecté sur des bateaux démineurs dans la Méditerranée. Il voit la fin des hostilités en Europe. Étoile de l’Atlantique, de Birmanie, de l’Italie, la Médaille canadienne du volontaire (avec barrette), la Médaille de guerre de 1939-1945. Il faut admettre que son étoile de l’Italie lui est remise pour avoir fait trois voyages de nuit en Sicile.
Victor Guérin - Né le 5 août 1921. Victor Guérin s’enrôle le 4 août au 4 .D.D. de Longueuil. Il se dirige donc immédiatement vers le Royal 22e Régiment et sera identifié sous le matricule D-136545. Sa formation de base de quelques semaines à Valleyfield terminée, il rejoint le bataillon à Valcartier et quitte trois jours plus tard pour l’Angleterre. Départ de South Hampton pour la campagne d’Italie. Du 9 juillet 1943 à sa démobilisation le 26 septembre 1946, il est sur l’Adriatique et la Baltique. Il voit les différentes campagnes en France, Belgique et est présent pour la libération de la Hollande. Qu’on parle de Casa Berardi, Ortona ou de Monte Casino, il est passé par là et en temps de guerre. Victor Guérin a sauvé la vie d’un autre canadien en Italie. Médailles : Médaille canadienne du volontaire <CVSM>, Médaille de guerre de 1939-1945 et ses 3 étoiles (Italie, France-Allemagne et étoile de 1939-1945).
Ronald (Ron) Guertin - Né le 15 septembre 1933. Ronald Guertin signe dans la force permanente et on le retrouve dans la force spéciale pour la Corée. On le suit au Toronto Military Hospital, au 25th Field Ambulance en Corée et à la fin de 1952 il est de retour à Kingston où il est affecté au Kingston Military Hospital. En 1954, il arrive au 27th Field Ambulance de Valcartier. Il part par la suite pour le Fort Chambly à Soest en Allemagne. En 1958, il est de retour au Kingston Military Hospital, avant de quitter pour un an à l’hôpital de Churchill. En 1961, son stage au No. 13 P.D. sera de courte durée et il est muté au National Defence Medical Centre à Ottawa. Accompagné de son épouse, il quitte au mois d’août 1965 pour le British Military Hospital d’Iserlohn en Allemagne. Les déménagements se poursuivent : NDMC Ottawa, CFS La Macaza, SFC Chibougamau, Collège Militaire Royal de Saint-Jean en 1976 et finalement la retraite en 1980. Ronald Guertin passe les 15 prochaines années au CMR dans un poste de soigneur sportif. La vraie retraite sonne en 1995. M. Guertin a servi sous le matricule SC 9211 dans le RCAMC et a été remercié de ses services en recevant : Médaille de Corée, Médaille du service des Nations Unies (Corée), Médaille canadienne de service volontaire pour la Corée, la Décoration des Forces canadiennes (CD) avec barrette, la médaille de service et celle de l’OTAN.
Harry Harlick – Service 1943-1946 – Né et élevé à Toronto, en Ontario. Harry Harlick s'est intéressé au scoutisme dès l'âge de 12 ans. En 1941, il devient instructeur de louveteaux, mais se voit ensuite « accorder » un congé de 1943 à 1946 pour servir pendant la Seconde Guerre mondiale. Il s'est alors joint à l'Artillerie royale canadienne en tant qu'arpenteur d'artillerie. Il fut en service actif au Canada, au Royaume-Uni et dans le nord-ouest de l'Europe pendant la guerre. Il considère que le point culminant de sa carrière est survenu le 8 mai 1945, lorsque son unité fut l’une de celles qui libéra la ville d'Amsterdam. L'immense bonheur affiché par les citoyens à leur arrivée est quelque chose qu’il n’oubliera jamais. Après sa libération des Forces en 1946, il a rejoint le mouvement scout dans le nord de Toronto et a servi comme assistant maître louveteau, puis maître louveteau et finalement maître scout. Formé en tant que dessinateur mécanique, Harry Harlick a travaillé pour Orenda Engines à Malton de 1952 à 1959. Son travail : concevoir et produire les moteurs d'avion à turbine à gaz (réacteurs) pour le CF-100, l'avion canadien F-86 Sabre et l’Avro Arrows. En 1959, il rejoignit Pratt and Whitney Canada et passa les 27 années suivantes au poste de superviseur.
Roger Hétu - Enrôlé dans les Forces armées canadiennes en 1959, Roger Hétu se joint au Royal 22e Régiment et va gravir les rangs de soldat à adjudant-maître avant d’être commissionné au grade de capitaine. Il sera promu major en 1989 et sera libéré des forces en avril 2000. Il sera pour une grande partie de sa carrière dans des postes de gestion jusqu’en 2003, lorsqu’il devient directeur de la Sécurité au Centre de prévention à Laval. Durant ses nombreuses années de service il recevra plusieurs décorations et médailles dont l’Ordre du mérite militaire (officier), ordre de l’Assemblée nationale du Québec, l’ordre diocésain au sein des Chevaliers de Colomb, l’ordre de Saint-Jean (officier), Mention élogieuse du Conseil d’Administration de l’Ambulance Saint-Jean, Décoration des Forces canadiennes, CD3, Jubilé d’or de Sa Majesté la Reine, Chypre, Nations-Unies, l’OTAN, Jubilé d’argent. Il a été impliqué dans le bénévolat depuis 1969 et a occupé des postes de haute direction. Roger Hétu a aussi présidé l’Association du Royal 22e Régiment et est devenu président du Fonds du Coquelicot et Souvenir de la filiale Richelieu (Québec 79) de la Légion royale canadienne.
Bernard Lagacé - Né le 12 juillet 1936 à Saint-Cyrille-de-Wendover au Québec. Il s’est enrôlé dans l’Aviation royale du Canada en juillet 1953. Après un bref séjour à l’école des Langues de la base de Saint-Jean-sur-Richelieu, pour y parfaire son anglais appris à l’université d’Ottawa, il fut dirigé vers la base de Borden en Ontario pour faire l’apprentissage de son métier d’électricien-avion. Il fut ensuite transféré à Clinton en Ontario pour le pratiquer. En janvier 1955, il se retrouve à Torbay à Terre-Neuve où il fera un stage en communication radar durant presque un an avant d’être muté à Chatham au Nouveau-Brunswick. Il y demeurera jusqu’en mars 1957. Il épouse son amour d’enfance », sa Juliette, le 27 juillet 1957, à Saint-Cyrille-de-Wendover. Il avait alors obtenu un poste à Saint-Hubert au grand plaisir de sa nouvelle épouse. Il y sera jusqu’à son assignation à Trenton, Ontario de 1960 à 1965. Puis, ce sera le départ pour Zweibrüken, Allemagne (# 3 Wing) pour lui et sa petite famille. Il fera partie de ce qui devait être le dernier contingent de l’entente NATO. Lorsqu’il revint au pays, en 1969, il sera assigné à l’escadron Alouette (le 438) à Bagotville. Il prendra sa retraite de l’aviation en juin 1971.
Roméo Langlois - Né le 17 février 1931, Roméo (Red) Langlois s’enrôle sous le matricule SD 4482 à Montréal. Le 24 août 1950, il est affecté au Royal 22e Régiment.
Après s’être qualifié parachutiste à Rivers au Manitoba en mars 1951, il est muté en Corée et est impliqué dans la guerre de Corée qui se poursuivra jusqu’en 1953. Roméo Langlois a servi de septembre 1951 à novembre 1952 comme fantassin. Lors de son retour au pays après quelques mois à Valcartier, il est choisi pour participer aux festivités du couronnement de la reine Élizabeth II en Angleterre. Promu caporal en 1957 et de nouveau promu sergent en 1963, il quitte le Canada pour devenir spécialiste antichar en Allemagne et est affecté à la compagnie « B » à titre de tireur de missiles. Il fait alors partie de la 4e brigade canadienne et reviendra au Canada en 1973. Sa prochaine mutation : la base militaire de Saint-Jean-sur-Richelieu et l’École de Recrues des Forces canadiennes. Il devient instructeur à la section des armes. C’est ici qu’il terminera sa carrière en 1977. Il recevra plusieurs médailles dont : Médaille de Corée, Médaille du service des Nations Unies (Corée), du couronnement de la reine et la Décoration des Forces canadiennes (CD).
Édouard Lapointe – Il a servi durant la Première Guerre mondiale et il est né en 1890 et décédé en 1959. Il était originaire de Magog et mécanicien. Lors de la signature le 27 octobre 1914, il connaissait les termes et conditions de son enrôlement. Il signait donc en présence d’un capitaine et savait que si accepté au médical, il servirait en Europe avec le contingent expéditionnaire canadien. Il avait alors 25 ans et mesurait 5 pieds et 4 pouces. Pour son service outremer, il a reçu : Médaille de guerre britannique, Médaille de la Victoire et en plus l’étoile de 1914-18.
Viateur Lavoie – Militaire (1952-1976). Né à Nouvelle en Gaspésie en 1934. Il s’enrôle à Ottawa le 13 février 1952, se retrouve à Valcartier, puis à Wainwright. Il connaît les montagnes de Jasper Park et le voilà prêt pour la Corée. Le 3e R22eR l’envoie suivre un cours. Il devient Caporal et quitte en mars 1953. Il verra l’action comme chef de patrouille. Après des vacances en Gaspésie et des séjours à Borden, cet instructeur dans l’infanterie se verra affecté au SMTP de 1961 à 1964, à ELFC de 69 à 71, à ERFC de 72 à 76, pour finalement prendre sa retraite le 21 septembre 1976. Retraite de bien courte durée puisqu’il se retrouve au comité paritaire comme inspecteur. Il servira dans ce poste de 1976 à 1983 lorsqu’il devient inspecteur et par la suite inspecteur en chef jusqu’en février 1994. Il s’implique dans le Fonds du Coquelicot et en devient le président et le directeur de plusieurs campagnes où il fera sa marque en attirant près de 100 000$ pour les anciens combattants entre 2002 et 2006. Il s’implique rapidement dans le mouvement Optimiste, les Chevaliers de Colomb à titre de 4e degré, dans la marche Terry Fox pour la collecte de fonds pour le cancer, dans la Société St-Vincent-de-Paul pour les démunis de sa localité et pour le Souvenir des Anciens Combattants.
Yves Lavoie – (1972-2005) Né le 20 mars 1951 à Saint-Gabriel-de-Kamouraska. Yves Lavoie s’enrôle le 17 avril 1972. De Saint-Jean-sur Richelieu, il passe à Borden en janvier 73 sur un cours de chauffeur avec le RCASC - Opérateur de Matériel Mobile de Soutient. Mutation à Valcartier au 5e bataillon de service. Exercice « New Viking » en 74. D’avril à octobre 1975, mission (UNDOF) en Israël, promu Caporal en 1976. Cours au Fort Leonard Woods au Missouri sur de la machinerie lourde. Affecté à Ottawa (Rockliffe) et promu Caporal-chef en octobre 78; autre mission au Golan Heights en mai 79. Retour à Ottawa à la section « équipement lourd » jusqu’en mai 83. Exercice Hurricane (Eureka) en 82 dans le Grand Nord. La suite : Uplands (section VIP), cours à Borden (83), transfert à Moisie (juin 84) et promu Sergent. Du Grand Nord, mutation au 17 Wing à Winnipeg (juin 88). Adjudant en juin 1995 et est de nouveau muté à Borden. En 1997, responsable des ordinateurs et retour au transport (en 98), responsable des achats de véhicules et d’équipement. Muté à Montréal 2000. La fin de sa carrière se passe entre Longue-Pointe et Saint-Jean-sur-Richelieu. Retour au Golan Heights en 2002-03. Promu en 2004 adjudant-maître et quitte les forces le 21 avril 2005 après 33 ans. Médailles : Décoration des Forces canadiennes (CD-2), UNDOF-3 (ONU), MCPM (maintien de la paix) et la médaille du 50e de la Reine.
Frederick Lawrence – Né le 10 sept 1940 à Saint-Jean-sur-Richelieu. Service 1956-1991 – Royal 22e Régiment. La longue carrière militaire de Frederick Lawrence débute en 1956 alors qu’il se joint à la milice à titre de soldat dans le 4 R22eR. Il y sera jusqu’en 1959, alors qu’il quitte avec le grade de sergent. Recrue, il se rapporte à la Citadelle de Québec pour son entraînement de base et c’est en 1960 qu’il devient fantassin dans le 3 R22eR à Valcartier. Il va gravir les échelons de simple soldat à sergent entre 1960 et 1965. Le sergent Lawrence se retrouve à Werl en Allemagne avec la compagnie antichar. Entre 1965 et 1968, il sera affecté à Longue-Pointe à titre d’instructeur à la milice. Pour les deux prochaines années, il est adjoint de peloton à Valcartier avec le 2 R22eR. De 1970 à 1973, on le retrouve dans le grade d’adjudant et adjoint aux normes à l’École de Recrues. De 1973 à 1978, de retour à Lahr en Allemagne à titre d’adjoint de peloton de mortier et d’adjudant-maître de compagnie. De retour à l’École de recrues de Saint-Jean, promu capitaine, puis commandant adjoint de compagnie de service, de la garde cérémoniale de 1979 à 1981 avec le 2R22eR. De 1981 à 1991, entre Saint-Hubert et Saint-Jean-sur-Richelieu, du quartier général de la force mobile à la base comme officier des opérations.
Maurice Leblanc – (1967-1988) Originaire de Sherbrooke, Maurice Leblanc a joint le Royal Canadian Air Force en 1967 et a pris sa retraite en 1988 après 20 années de services. Il aura acquis et exercé son expertise en avionique sur les avions de chasse : CF100 Canucks, T33 Silverstar, CF 101 Voodoo, CF 5 Freedom Fighter. Il aura connu 5 affectations : CFB Uplands, avec le 414 electronic warfare squadron; BFC Bagotville, avec les escadrilles 425 alouette et 433 porc-épic, CFB Borden, instructeur au Canadian Forces School of Aerospace and Ordnance Engineering; BFC St-Jean, spécialiste en normes de l’enseignement et BFC Montréal, gestionnaire assurance qualité et surveillance de contrats militaires. Une promotion au rang d’adjudant n’a pas retenu Maurice Leblanc, qui après vingt années de loyaux services, a choisi d’entreprendre une carrière dans l’industrie de la haute technologie et de l’aérospatiale. Singulièrement à l’aise dans un environnement civil et militaire, il a fait carrière pendant 17 ans chez Lockheed Martin Canada comme cadre de direction dans les disciplines de soutien fonctionnel en ingénierie et dans la gouvernance de projets.
Léopold Leclair - Né le 23 février 1929, il sert le Canada du 19 février 1951 sous le matricule 431-081-736 jusqu’à son licenciement le 7 septembre 1972. Il aura servi à Gimli, Trenton, Borden, Dorval, Haneda (aéroport de Tokyo), Saint-Hubert et à Québec. Léopold Leclair complète un cours de technicien en moteurs d’avion en février 1952 et est muté à Dorval. Il est affecté en détachement à Tokyo pour trois mois en mars 1953. Il devait alors travailler en équipe pour faire l’entretien des North Star, afin qu’ils puissent retourner au Canada en toute sécurité. En septembre 1954, il est sélectionné pour devenir ingénieur de vol sur les North Star et muté à Trenton. Fin janvier 1955, retour à Dorval jusqu’en septembre 1959 alors que l’escadrille est déménagée à Trenton. Décembre 1961, le 426 est déplacé à St-Hubert. En septembre 1962, le 426 est dissous. De nouveau muté à l’OTU de Trenton sur un cours de six mois pour devenir ingénieur de vol sur les avions Yukon de l’Escadrille 437. Il a voyagé avec l’escadrille 437 jusqu’au dernier vol de passager des Yukon le 1er avril 1971, et ce vol a été son dernier comme membre d’équipage. 12350 heures de vol au total… et même plus! Le 15 avril 1971, il est muté à la Citadelle de Québec comme coordonnateur pour les cadets de l’air. Durant toutes ces années, ils avaient effectué des rotations de troupes d’Allemagne, du Congo, de Chypre, d’Égypte et des déploiements en Norvège.
Lucien Leclair - Sergent Lucien Leclair est à l'emploi de la GRC depuis 1987. Il a toujours été impliqué au niveau des enquêtes majeures tout au long de sa carrière dans la province de Québec. Que ce soit en tant que chef d'équipe afin de démanteler une cellule du crime organisé ou comme responsable d'un secteur ou d'un événement majeur, sergent Leclair est un choix unanime: il est un leader naturel. Il sait créer une synergie au sein d'une équipe de travail où tous ont une fierté à travailler à l'atteinte des objectifs recherchés. D'octobre 2009 à juillet 2010, sergent Leclair participa à une Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI). Son leadership naturel fit en sorte qu'il fut nommé unanimement par ses pairs au titre de chef de contingent canadien. En Côte d'Ivoire, il a été responsable du secteur des Enquêtes internes et Droit de l'homme. D'octobre 2012 à octobre 2013, il participa à une mission des Nations Unies en Haïti. Il a fait partie d'une vaste étude sur la cruauté et la violence faites aux femmes. Son expertise l'emmena à partager les faits colligés au Conseil de sécurité des Nations Unies à New York. Sergent Lucien Leclair représente son organisation avec fierté et agit en digne représentant de son pays.
Pierre Lemieux - Né le 22 mars 1953 (GRC 1974-2006). De 1974 à 1979, Pierre Lemieux a fait de la filature et a été couvreur d’agent double. Enquêteur au Manitoba de 1979 à 1982. De 1982 à 1983, Escortes de prisonniers et enquêtes fédérales à Oakbank au Manitoba. De 1983 à 1985, gendarme enquêteur, crime organisé, immigration et passeports. Il a servi sur la protection privée et en exemple : du président des Bahamas, protecteur de Ronald Reagan alors président des États-Unis, du Pape Paul VI à Montréal et Québec, protecteur de la reine mère à Montréal, Prince Phillip et Reine Elizabeth II. Écoute électronique, crime organisé et douanes et accises. Coordinateur et superviseur des opérations de la mission en Haïti. Superviseur patrouilleur de 16 policiers Kahnawake en maintien de la paix. Poste frontalier de Lacolle, application des lois fédérales sur la contrebande. Montréal, superviseur enquêteur aux enquêtes fédérales en droit d’auteur, marques de commerce, etc. En 2011, responsable de 15 personnes pour escortes consulaires. Formation quasi continue de 1971 à 1997, nombreuses médailles et citations, dont une de bravoure en 1996 et une autre en 1998. Il a aussi reçu une citation du premier ministre du Canada, Brian Mulroney, pour le sommet de Québec en 1987.
Gilbert LeRoux – Natif de La Tuque, ce militaire sert le Canada de 1961 à 1995. Chauffeur-mécanicien, il verra du service à Calgary, Gagetown, Borden et Allemagne. En 1971, gradué de l’École d’Instruction Technique des FC de Trenton, il est muté à titre d’instructeur à l’École d’Administration et Logistique (CFSAL) des FC à la base de Borden, au grade de caporal-chef. Il est promu sergent en 1974. En 1975, il est sélectionné pour devenir officier dans la branche de la logistique. En 1976, il est diplômé de l’Université du Québec à Hull en sciences sociales. Il deviendra : officier de transport du Village des athlètes, XIe jeux du Commonwealth (1978), commandant de la compagnie d’Administration du 1 SVC Bn, Calgary (1980-82), coordinateur de la logistique pour la Visite Royale de Sa Majesté au Canada (1984), sous une entente canado-américaine, le major LeRoux est intégré à la US Navy à titre d’assistant spécial (1986). Il reçoit la « US Navy Commendation Medal ». Il servira par la suite au Quartier général à Ottawa, commandant du 3e escadron des transports de l’AR du Canada et devient en 1993 membre de l’Institut Agréé des Transports (MCIT). Il prend sa retraite en 1995 et en 1999, il établit le premier vignoble de Mont-Saint-Hilaire.
Serge Lesage – (Service 1980-2011) Né à Montréal, le Lcol (ret) Serge Lesage s’est enrôlé au sein des Forces armées canadiennes en 1980. Après avoir complété son entraînement à la BFC de Moose Jaw sur le CT-144, Tutor, il a fait son entraînement de base sur hélicoptères à la BFC Portage-la-Prairie suc CH 139, Jet Ranger, où il a reçu son brevet d’officier et ses ailes de pilote en 1982. Durant ses 31 années de services, le Lcol (ret) Lesage a servi au sein du 430e Escadron tactique d’hélicoptères (ETAH) et du 423e Escadron d’hélicoptères à Shearwater en Nouvelle-Écosse. Il a accumulé plus de 3500 heures de vol sur le CH-135 Twin Huey, le CH-124A Sea King et le CH-146 Griffon. Serge Lesage a participé à quatre déploiements avec la Force navale de l’Atlantique Nord de l’OTAN et a été membre de la Force de stabilisation de L’OTAN en Bosnie Herzégovine de 2001 à 2002 au sein du détachement d’hélicoptères du contingent canadien.
Innes MacDonald - Service 1986 - 2008 - Matelot-chef McDonald, I. CDE2 -Il est né en Angleterre en septembre 1967. Il avait 4 ans lorsque sa famille a immigré au Canada. Il a commencé son service dans la Marine des Forces armées canadiennes en juin 1986 à l'âge de 18 ans. Il a pris sa retraite en avril 2008. Il a reçu des médailles de service pour : la médaille du golfe Persique avec barrette 1991; Opérations en Somalie 1992-1993; Ex-Yougoslavie 1994-1995; Médaille de service en Asie du Sud-Ouest 2002-2003; Médaille du service spécial Force permanente de l'OTAN Atlantique et Opérations de maintien de la paix. Il a commencé sa carrière à la BFC Halifax où il a servi sur le NCSM Preserver, le NCSM Protecteur et le NCSM Athabaskan. Il a été affecté à l'installation d'entretien de la flotte des FC Cape Scott, également à l'école de la flotte des FC. En 2002, il a été affecté à la Fleet Diving Unit Pacific et au NCSM Protecteur à Esquimalt, en Colombie-Britannique. Innes McDonald est revenu au Québec en 2006 et a terminé sa carrière comme instructeur à l'ELRFC à Saint-Jean-sur-Richelieu, où il réside actuellement.
Michel Maisonneuve – Service 1972-2007 - Michel Maisonneuve est entré en poste comme Directeur des études du CMR de Saint-Jean le 3 décembre 2007. Spécialiste en sécurité internationale, en haute gestion et leadership, et en développement en éducation. Il se distingue dans des positions de leadership au Canada et outre-mer. Il a servi au sein d'états-majors et en tant que commandant opérationnel de plusieurs missions. Poste de Chef d'État-major du Commandement allié - Transformation de l'OTAN à Norfolk et Virginia et fut le premier officier supérieur canadien mandaté pour mettre en place ce nouveau commandement global voué à la transformation stratégique des capacités militaires de l'OTAN. Il a collaboré avec d'éminents experts et penseurs en matière de démocratisation, de sécurité internationale et de lutte contre le terrorisme. Il a aussi conseillé maintes autorités de l'OTAN et de l'OSCE dans le domaine des relations internationales. Il est Commandeur de l'Ordre royal du Mérite militaire et récipiendaire de la Croix du Service méritoire du Canada.
Joseph Edward Manning – Né le 14 mai 1902. Il s'est enrôlé dans l'armée en mai 1919, mais il était trop jeune pour servir. Il faisait alors partie des Royal Canadian Dragoons. Marié à Hazel Carbray, ils ont élevé quatre enfants. Il a servi pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est membre de l'Ordre de l'Empire britannique. Décorations de service : Etoile Italie, Etoile France et Allemagne, Médaille de la Défense, Médaille canadienne du service volontaire et fermoir, Médaille de guerre 1939-1945. Il a démissionné du service actif en 1946. Il a travaillé avec le Corps canadien des commissionnaires et comme réserviste. Il a commandé le 6th Hussars “B” Regiment à Saint-Jean-sur-Richelieu. Membre à vie de la Légion royale canadienne, filiale Richelieu (Québec 79), il est décédé en 1982.
Charles Marinier - Il s’est enrôlé sous le matricule R-94025 le 19 février 1941 pour servir le Canada lors de la Seconde Guerre mondiale. Il sera actif jusqu’au 9 septembre 1946. Pour son service militaire, il a reçu l’étoile France/Allemagne, l’étoile de 39-45, la médaille de la défense et la médaille du volontaire avec barrette. Il est l’un des rares Canadiens ayant participé à la parade de la victoire en Angleterre. Durant la guerre, il est qualifié canonnier de l’air et verra du service au 128e Airfield en Angleterre, en France, en Belgique, en Hollande et en Allemagne. Il travaille en 1946 et 1947 au No. 9 Repair Depot en sécurité dans le Corps Canadien des Commissionnaires.
Jean-Marie Marinier – Service 1942-45 - Né le 31 mai 1920 à Saint-Jean-sur Richelieu, il fréquente l’Académie qui devient l’École Beaulieu. Il se marie Charlotte Bérubé, le 28 avril 1943. Il a reçu le matricule D-62416 dans l’armée lors de son enrôlement le 7 janvier 1942. Sur une de ses rares photos, on peut voir une « banane » qui indique qu’il a été lance caporal à la caserne de Sorel. Jean-Marie Marinier aurait quitté le Québec à une date inconnue pour vivre en Ontario. Il est décédé à Toronto le 6 février 1974. Il aurait gagné sa vie comme garçon de table et serveur dans les tavernes. Il a été inventorié lors d’un recensement de 1997 où on déclarait qu’il avait servi durant la Seconde Guerre mondiale.
Rolland Marinier (Armée, 1930-45). Né le 16 juillet 1915 à Labelle, Québec, Roland Marinier a servi à titre de WO 1 (RSM) dans le Royal Canadian Regiment (RCR) sous le matricule D-17089. Même s’il est né à Labelle, il a grandi à Saint-Jean-d‘Iberville (comme on le disait dans l’temps) et a fréquenté l’Académie, qui deviendra plus tard l’école Beaulieu. Il s’enrôle comme volontaire le 9 octobre 1930 à l’âge de 15 ans. M. Marinier se retrouva à Valcartier le 9 novembre 1939, puis à Halifax le 18 décembre. Il quittait le Canada pour l’Angleterre avec le RCR, le 22 décembre et il arriva à destination au bout de 8 jours de voyagement. Il nous reviendra d’Europe avec l’Étoile de 193-45, la médaille de la défense, la médaille du service volontaire canadien, la barrette de la CVSM et la médaille de la guerre de 1939-45. Il recevra plus tard la décoration des Forces canadiennes (CD) pour long service. À son retour de l’Europe en 1942, il devient un Provost à la prison de l’île Sainte-Hélène de Montréal. M. Marinier a quitté ce monde le 22 mai 2001. Frère de Jean-Marie et de Charles (Côme).
André Marion (Aviation, 1958-1986). M. André Marion a vu le jour le 29 mars 1937, dans un tout petit village du nom de Fairfax dans les Cantons de l’Est. Il va servir le Canada d’août 1958 à 1986 dans l’Aviation Royale du Canada. Il passera rapidement de métier, débutant en électronique, en passant aux services alimentaires et à la menuiserie. Dans son nouveau métier, André fait de l’estimation pour les plombiers, les peintres et les menuisiers. Promu Sergent en février 1972, mutation à Moisie pour devenir responsable des ateliers de génie et officier de production jusqu’en 1976, au collège militaire de Saint-Jean, où il obtient la promotion d’Adjudant le 15 mai de la même année comme superviseur (menuiserie-peinture). Il quitte suivre un cours de 6 mois à Chilliwack en Colombie-Britannique, d’où il revient comme CM Tech. Il sera ensuite promu Adjudant-maître le 14 octobre 1980. Viendra par la suite le tour du Québec : prévention dans les Armoiries de Québec, Montmorency, Rivière-du-Loup, Rimouski, Matane, Trois-Rivières, Grand-Mère, Beauceville, Mégantic. Cette carrière se poursuit avec une autre mutation à Petawawa (contremaître des ateliers du génie), puis une autre mutation au Command Construction Engineering.
Adrien Marquette (Armée, 1952-1955). Né le 5 février 1936. Sous le matricule SD-12943, M. Marquette se joint au 3e R22eR pour une courte carrière. Enrôlé le 20 août 1952, il débute sa formation de base à Wainwright en Alberta pour la terminer en septembre de la même année à Valcartier. Il ne sera licencié que le 20 août 1955. Il est ensuite affecté au peloton Vickers avec qui il partira pour la Corée. Adrien se retrouve à nouveau avec le R22eR, en support au Royal Canadian Regiment, où il est attaché au Princess Patricia Canadian Light Infantry pour l’alimentation en rations. Il revient à la vie civile avec la médaille des Nations-Unies et la médaille de la guerre de la Corée. M. Marquette devient pompier et sera affecté au CMR, à la garnison de Saint-Jean, à Dorval, à Val-d’Or et à Mirabel durant sa longue deuxième carrière. M. Marquette reçoit son fameux certificat de mérite des mains de l’officier responsable du Génie de la Base de Saint-Jean. Il faisait également partie d’une équipe en compétition nationale et l’équipe avait gagné cette compétition officielle en 1973. Il se voit mérité la médaille des pompiers pour services distingués, pour laquelle il a fait ses preuves durant une longue carrière de 30 ans. C’est la Chancellerie des Ordres et Décorations du Canada, à Ottawa qui en a décidé ainsi.
René Massé (Armée, 1939-1945). Né le 13 novembre 1924, fils d’Omer Massé et de Blanche Thibodeau de Saint-Jean, M. René Massé voit le jour dans cette ville. Il se voit attribuer quatre numéros de matricules différents durant sa carrière, dont le D-148299. Lors d’une sortie bien arrosée dans sa jeunesse, c’est à Montmagny qu’il s’enrôle en 1942 et se voit affecté à l’Infanterie à l’âge de 20 ans. Il sert jusqu’en 1944. On revient toujours à ses amours et il revient à Valcartier du 28 novembre 1944 au 3 juillet 1946. À son retour dans la vie civile, fier de la médaille de la Victoire et de la médaille du service volontaire canadien, M. Massé retourne à son ancien travail à la compagnie Cable Conducts & Fittings Limited, puis à la Singer de Saint-Jean dans la fabrication d’outils. Il ne pourra pas servir en Corée, donc il passe la période entre 1950 et 1953 à la Sorel Industries à Longueuil. Il fera le saut en 1954 à l’Iberville Fittings, puis il deviendra inspecteur et contremaître à la Pratt & Whitney de Longueuil. Sa carrière militaire sera au ralenti, lorsqu’il devint membre du 4e Bataillon du R22eR à Saint-Jean.
Normand Maurice (Armée, 1953-1975). Né le 18 septembre 1936 à Lachine, on retrouve M. Normand Maurice comme fantassin dans le 2e bataillon du Royal 22e Régiment en 1953. Il sera à Werl en Allemagne, avec les forces de l’OTAN. La Citadelle de Québec l’attend en 1956 et le 3e bataillon aussi. De 1958 à 1967, il est instructeur à l’École de recrues de la Citadelle avec le 2e bataillon. Un travail très différent l’attendra pour l’année 1967, celui de l’Expo 67. Il revoit du pays en 1968-69. Il est devenu sergent du transport au 3e bataillon à Chypre avec les Nations Unies. Durant les trois prochaines années, on le retrouve à la base de Saint-Jean. Il est devenu l’adjoint au directeur de l’entraînement militaire à l’École des Langues des Forces Armées. L’Allemagne le reçoit de nouveau à Lahr en 1972-74. Heureux de son nouveau brevet d’officier des Forces de réserve, il débute en 1978 la formation des Cadets du Canada. Une autre promotion l’attend : un grade de Major. Il assume le commandement en 1981 du Corps de Cadets de l’Armée à la BFC Saint-Jean-sur-Richelieu. Nous pourrions parler des nombreuses médailles de M. Maurice, mais pourquoi ne pas en choisir une en particulier? La médaille canadienne du maintien de la paix lui est remise un jour dans des conditions bien différentes que l’on connaît. Au Canada, 89 citoyens sont choisis pour représenter les 125 000 récipiendaires de ladite médaille. M. Normand Maurice fut l’un des heureux élus.
Christian Mercier (Armée, 1986-2014). Né à Charlesbourg le 3 avril 1967, il a grandi à Charlesbourg et a passé la majorité de son enfance à Sainte-Sabine de Bellechasse. Un gars de caractère, aimable, social et généreux de son temps. Christian Mercier est un gars sympathique qui respecte le passé et qui s’aventure dans le futur en ayant une pensée constante pour ceux qui ont forgé le pays par leurs souffrances, leurs efforts et souvent par la mort pour nous donner ce que nous avons aujourd’hui de plus précieux, la démocratie et le respect de nos voisins! Monsieur Mercier était le commandant de l’École de Leadership et de Recrues des Forces canadiennes et est devenu depuis janvier 2009 le directeur général de la Corporation du Fort Saint-Jean, située au Collège Militaire Royal sur les berges du Richelieu. Il dirige avec son équipe de 200 employés un parc immobilier de plus de 40 bâtiments. Ce ne sont pas le baccalauréat en sciences politiques de l’Université d’Ottawa ou la maîtrise en études de la défense du Collège militaire de Kingston ou du Collège d’état-major de la Force terrestre qui font de lui un grand chef. Christian Mercier possède les qualités d’un vrai leader, d’un militaire que l’on veut suivre et pour qui on aimerait travailler !
Clément Morand (Aviation, 1956-1989). Né le 9 avril 1936. Le chef de l’état-major de la Défense, le général Manson lui remettait en 1989 un certificat de reconnaissance pour ses 33 années de services distingués. Ce Natif de Shawinigan débute sa carrière militaire le premier mai 1956 et il passera 33 ans dans l’aviation royale du Canada, suivie de trois autres années dans la réserve régulière de l’aviation à Saint-Hubert. Pour cette période de service, il est décoré à quatre reprises avec la médaille canadienne du maintien de la paix à Chypre, la médaille du service spécial (MSS) et la décoration des Forces canadiennes (CD). Il aura aussi servi en Égypte. En Europe, il fera du service dans chacune des bases de l’aviation, de la France et de l’Allemagne. C’est lors de l’un de ces voyages qu’il va connaître son épouse Doris et la marier à Baden en Allemagne de l’ouest. Il adoptera une fille (Annette) et aura avec Doris une autre fille nommée Marina et un fils nommé Daniel. M. Morand est veuf depuis 1982. Il est licencié des Forces armées canadiennes la première fois en 1989 et intègre les Forces de la réserve.
Jacques Nadeau (Armée, 1940-71). Assermenté dans les Fusiliers Mont-Royal le 6 juillet 1940. Numéro matricule D-62381. À pied et en train, M. Nadeau se rendra à une centaine de kilomètres à l’ouest de Paris pour se retrouver dans une prison, le stalag 153. Ses parents ont alors été avisés par télégramme que leur fils était porté disparu par sa faute, puisqu’il avait donné le mauvais nom. Huit jours plus tard, M. Nadeau quitte sa prison pour un autre stalag. C’est à Lamsdorf, en Haute-Silésie, que le long calvaire de M. Nadeau va débuter, au stalag VIIIB. Prochain arrêt : 18 km au nord du camp d’extermination d’Auschwitz et des senteurs nauséabondes.
Arrive février 1944 et un nouveau transfert au stalag IID dans le nord de l’Allemagne, nouvelle évasion et nouvelle cour martiale. Brutalité, coups de crosses de carabine, blessures, etc. Ce n’est que le 27 janvier 1945 que sa liberté lui a été rendue, lorsque les Russes les ont découverts. Après deux ans et cinq mois de captivité, 49 prisonniers de guerre ont pu rentrer chez eux. M. Nadeau est démobilisé en 1946 et revient dans l’artillerie en 1948 et plus tard, dans l’aviation. Il est muté en France en 1952 sur une base aérienne de l’OTAN et va terminer à Saint-Jean avec le grade de Sergent en 1971.
Luc Nobert (Aviation, 1949-1979). Joseph Luc Gaétan Nobert voit le jour le 23 octobre 1927, à Sainte-Geneviève de Batiscan. Sous le matricule 29127 (et plus tard 222-181-224), Luc s’enrôle le 5 octobre 1949 et termine sa carrière militaire le 23 octobre 1979. Il porte fièrement la décoration des Forces canadiennes avec barrette (CD) et la médaille de Corée. Durant cette longue carrière dans l’aviation royale en tant que technicien de cellules d’avion, il passera à Borden en 1950, à Gimli en 1957, à Clinton en 1962, à Winnipeg en 1964, familiarisation sur CF 101 – Voodo à Bagotville en 1968, assurance-qualité à Hull en 1972, puis en gestion des contrats et l’assurance-qualité en 1974 à Hull. En 1950, M. Nobert est muté à Lachine et travaille à Dorval avec l’escadrille de transport 426. C’est cette période de six ans qui marquera le plus sa carrière avec l’accident de Resolute Bay, la formation sur le North Star, la période dans le Pacifique pendant la guerre de Corée. Il ne peut pas oublier la période où il est affecté à la maintenance qui le « force » à faire de nombreux voyages aux États-Unis, en Angleterre, en Hollande et en France. Sa carrière se termine à Saint-Jean-sur-Richelieu avec le grade d’Adjudant-maître dans le poste de Contract Manager. Sa nouvelle affectation : 206 CFTSD Héroux Ltd. (qui devint le 205 et finalement le 11 Wing Montréal).
Claude Ostiguy (Armée, 1975-2014). M. Claude Ostiguy se joint aux Forces armées canadiennes en février 1975. Après avoir complété l'entraînement de base ainsi que son cours d'artilleur, il est affecté à la Batterie X du 5e RALC. Formation de parachutisme et mutation à Edmonton, puis à Gagetown. Retour en 1980 au 5e RALC, il est ensuite déployé à Chypre avec la batterie V. En 1986, il est muté à Chatham et suit le cours d'assistant instructeur de tir d’artillerie antiaérienne. En 1987, il est promu au grade d'Adjudant et est affecté avec la 129e Batterie d'artillerie antiaérienne d'aérodrome à Lahr en Allemagne. En 1990, il est promu au grade d'Adjudant-maître et muté au Collège militaire royal du Canada de Kingston au poste de Sergent-major d'exercice. En 1993, retour à Valcartier il est nommé Sergent-major de la 58e Batterie d'artillerie antiaérienne. Il sera promu au grade d'Adjudant-chef en 1996. En 1997, il suit le cours de Maître Canonnier et en 1999, il est nommé Sergent-major Régimentaire du 4e Régiment d'artillerie antiaérienne. En 2001, il sera nommé membre de l’Ordre du mérite militaire. Muté à Saint-Jean-sur-Richelieu en juillet 2002, il est nommé adjudant-chef de l'École de perfectionnement en gestion des Forces canadiennes et assistant directeur du Centre de perfectionnement professionnel des militaires du rang en 2003. De retour à Gagetown en août 2004, M. Ostiguy reçoit son brevet d’officier et est promu au grade de capitaine en juin 2006. Il termine sa carrière à la garnison de Saint-Jean, de juillet 2010 à juillet 2014.
Pierre Ouimet (Armée, 1953-1974). Né le 6 novembre 1936, M. Pierre Ouimet a servi uniquement dans les Forces armées canadiennes dans le R22eR et a quitté le service avec le grade de Sergent. En Allemagne, au Fort Saint-Louis, il a été responsable des communications et du transport des troupes. Maître de la fanfare du régiment, il s’est présenté en Angleterre, en Suisse, en Hollande, en France et en Allemagne. Il a été instructeur à Valcartier et à la base militaire de Saint-Jean. Pendant un an, il a touché au recrutement des secteurs Saint-Jean et Farnham. Durant ses 14 mois à Chypre, il a été responsable de la sécurité de l’aéroport de Nicosie et du transport des civils. Au Québec, le Sergent Ouimet a été parachutiste et préposé à l’administration. Il a été impliqué dans la sécurité lors de la crise d’octobre pour les ambassades, le ministère des postes et le secteur Redpath-Crescent (lieu de résidence de Richard Cross). Durant sa carrière de 21 ans, il est décoré à plusieurs reprises : médaille du centenaire du Canada, décoration des Forces canadiennes (CD), médaille des Nations-Unies à Chypre, médaille canadienne du maintien de la paix (MCMP), médaille du service spécial (MSS) et la médaille de la reine Élisabeth II. M. Ouimet est membre de la LRC succursale 079, Association du R22eR Saint-Jean et de l’ARF.
Fernand Paradis (Armée, 1946-1954). M. Fernand Paradis s’enrôlait sous le matricule E-20191 et servait avec le RCEME (Royal Canadian Army Mechanical Engineers) de 1940 à 1945. Il avait le rang de Staff-sergent (devenu aujourd’hui Adjudant). Il a été armurier dans l’armée canadienne de 1950 à 1954. Pour son service, il a reçu les médailles suivantes : médaille de la défense, médaille de la guerre 1939-45, médaille du volontaire avec agrafe, ainsi que la médaille du couronnement de la reine Élizabeth II. M. Paradis s’est également vu remettre la décoration des Forces canadiennes (CD). De 1940 à 1945, il a servi en Angleterre.
Marcel Pedneault (Armée, 1960-1980). Né le 20 janvier 1940 à Saint-Ambroise de Chicoutimi, M. Marcel Pedneault n’a pas eu une enfance facile. L’école le mène à la ferme, du village au chantier, de bûcheron à draveur et on comprend facilement pourquoi il quitte le Lac Saint-Jean, pour aller s’enrôler dans l’armée le 15 mars 1960. Sous le matricule SE-120769 et plus tard sous le 223-196-627, M. Pedneault servira dans le Royal 22e Régiment. Il aura beaucoup voyagé durant sa carrière de vingt ans. Il voit du service au Canada, en Allemagne et à Chypre. Il aura aussi connu plusieurs affectations à Valcartier, à Werl en Allemagne, puis un retour à Valcartier, un passage à Saint-Jean, et un retour en Allemagne sur la base de Lahr. Finalement, c’est à la garnison de Saint-Jean comme instructeur qu’il va terminer son contrat de service de 20 ans, le 23 mars 1980 avec le grade de Sergent. Saviez-vous que le R22eR avait participé à un échange de compagnie entre le Canada et l’Australie? En effet, une compagnie du R22eR s’est retrouvé en Australie pour deux mois, alors qu’une compagnie de l’Australie fut mutée à Valcartier. M. Pedneault a également suivi son cours de parachutisme. Il a dû s’adapter à la vie civile après ces 20 ans de service; il a travaillé dans un garage d’automobiles, a été coupeur de béton et est devenu assembleur mécanicien sur les moteurs d’avions chez Pratt & Whitney. Il porte aujourd’hui la décoration des Forces canadiennes (CD), la médaille de Chypre, la médaille du service spécial (MSS) et la médaille canadienne du maintien de la paix.
Raymond Pelletier (Armée, 1950-52). Né à Frelighsburg le 13 avril 1932, M. Raymond Pelletier s’enrôle le 17 août 1950 à Montréal. Il se rend à Valcartier rapidement pour être initié à la vie militaire. Comme la guerre de Corée est commencée, le temps presse et M. Pelletier va s’entrainer le 11 novembre 1950 dans un environnement montagneux au Fort Louis dans l’état de Washington. Le 10 avril 1951, il part pour la Corée. Un long et dangereux voyage par bateau dans des eaux troubles lui fait voir la réalité. La mauvaise nourriture sur le bateau et les petits animaux sur les murs vont lui tenir compagnie. Armé de patience il passera de longues heures à se demander ce qu’il fait dans cet endroit! De retour au Canada, il prend sa libération des Forces canadiennes le 12 août 1952. Intégration facile à la vie civile. Il va travailler dans un restaurant de 1952 à 1953 pour ensuite faire le grand saut aux Douanes canadiennes à Phillipsburg jusqu’en août 1972. De douanier aux frontières, il part ensuite pour Ottawa où il travaillera pour le Syndicat des officiers des douanes. Il va se joindre plus tard à la Légion royale canadienne et va s’impliquer comme secrétaire et dans les activités sociales, campagnes du Fonds coquelicot, où il a même utilisé ses aptitudes dans la cuisine en démontrant certains talents (toujours selon ses commentaires!).
Romuald Pépin (Aviation, 1939-45). Né à Farnham le 22 mars 1919, M. Romuald Pépin s’enrôle le 22 août 1939 et sera licencié en 1945. Il débute sa carrière à Rockcliffe en Ontario, affecté au 8th Bombing Reconnaissance Squadron. Viendront par la suite Sydney et Vancouver jusqu’en octobre 1942. Pour un autre six mois, ce sera l’Aircrew School à Régina. Il ira après à Québec et à Mont-Joli, où il recevra ses ailes d’artilleur de l’air. La traversée sur le Queen Elizabeth est plus longue que prévu à cause des escarmouches durant la bataille de l’Atlantique, mais arrive finalement à Greenock en Écosse. D’autres cours sur les armes aériennes l’attendent à Pershore et Dishforth en Angleterre. On est en mai 1944 et M. Pépin est affecté à une station de combat dans le Yorkshire. Il prend donc part à la grande invasion du 6 juin 1944 et bombarde en France, en Belgique, en Hollande, en Allemagne et même en Russie. Cet officier de l’aviation, dont le matricule est le J-89008, entre dans les Forces de réserve dès le 13 août 1945. Il est décoré de la Croix du service distingué dans l’aviation (D.F.C.), la médaille canadienne du volontaire et des fameuses ailes RCAF Operations Wings.
Denis Perrier (Armée, 1985-2014). Né le 10 décembre 1966 à Saint-Jean-sur-Richelieu, M. Denis Perrier est devenu militaire, puis pompier, policier, ambulancier, acteur et membre de l’Union des artistes et de la Légion royale canadienne. Il porte toujours deux rangs : il est caporal dans l’infanterie du 4e bataillon du R22eR et Lieutenant-colonel (en 2008) à l’Ambulance Saint-Jean. Enrôlé en 1985, il se joint au 2e R22eR et participe à sa première mission à Chypre en 1987. Il quitte honorablement les forces armées en 1988. Il revient en 1991 et se joint au 4e R22eR et fait partie de la compagnie A à Montréal. Ce milicien devient Caporal-chef en 2003. En 1995, il va participer à sa 2e mission et cette fois ce sera en Bosnie-Herzégovine. Lorsque sa biographie a été écrite, il était instructeur à la cellule d’instruction. En même temps que ce service militaire, Denis servira sur les Services de police de Longueuil, de Saint-Jean-sur-Richelieu et de Bedford. Aujourd’hui il travaille à plein temps au SPVM (Service de police de la ville de Montréal). D’agent patrouilleur au centre-ville, il devient agent au groupe d’intervention (S.W.A.T.) en 1999, pour finalement être promu, puis Sergent-instructeur dans cette même fonction. M. Perrier fut le policier le plus décoré dans le SPVM.
Toni Petroff (Armée, 1916-1919). Rares seront les personnes qui pourront reconnaître ce géant du temps. Toni Petroff habitait lors de son enrôlement pour la première guerre mondiale au 400, King Street East, probablement à Toronto. Fils de Vik Petroff, il est né dans la ville de Bilolia, en Grèce, le 24 mars 1896. Il s’était déclaré journalier lors de son enrôlement. Il n’avait aucun antécédent militaire et était très conscient qu’il s’enrôlait dans le but de se joindre au contingent canadien, qui se formait pour voir du service en Europe. Il fut assermenté le 21 septembre 1916 et se joignit aux Beavers, dans le 204e bataillon du contingent canadien à Toronto. Âgé de 20 ans et six mois, il mesurait 5 pieds et 8 po et il avait les yeux bruns et les cheveux noirs. Il faisait partie de l’église grecque orthodoxe. Il n’avait pas de marques visibles et le médecin responsable de son examen médical, le capitaine Haglewood, le déclarait apte pour service outremer. On lui donna le matricule 238129. Le tout se passait au Camp Borden en Ontario. Les militaires portant le nom de Petroff sont peu nombreux durant ce premier conflit armé. Louis Petroff, matricule 164169 venait de Syrie, Frank Petroff, matricule 1013404, natif de Russie. Un autre soldat de la Première Guerre mondiale, Simon Petroff. Mais qui est donc ce Toni Petroff? C’est le grand-père de notre membre Michel C. Fecteau, ancien maire de Saint-Jean-sur-Richelieu (2013-2017).
Allison Pilgrim - (GRC, 1983-…) La gendarme Allison Pilgrim est née en Nouvelle-Écosse. Après avoir obtenu son B.A. en 1983, elle a servi comme officier commissionné dans la Réserve des Forces armées canadiennes et comme agent correctionnel au Service correctionnel du Canada. Elle s'est jointe à la Gendarmerie royale du Canada en 1987. Elle a ensuite obtenu un poste à Québec où elle a fait carrière dans l'application de la loi fédérale. Elle a servi dans la première mission de maintien de la paix des Nations Unies en ex-Yougoslavie (FORPRONU) de mai à novembre 1992. Elle a été déployée dans les secteurs ouest et à Sarajevo. En 1993, elle a été reconnue pour son service humanitaire exemplaire en zone de guerre par l'Ordre très vénérable de l'Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem. Allison Pilgrim a été déployée en Normandie en 2004 pour aider à organiser des activités commémorant le 60e anniversaire du jour « J », et en 2013, elle a reçu la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II.
Ludger Pinard (Marine 1940-1944). Né le 17 novembre 1924 à Manseau, Nicolet, M. Ludger Pinard s’est enrôlé dans la marine de guerre du Canada le 6 janvier 1940, soit au début de sa 17e année d’âge. Dès le lendemain, il était à Halifax pour l’embarquement sur le SS Montcalm, en partance pour Liverpool, Angleterre. Au début de janvier 1943, 150 navires quittèrent le port d’Halifax en mission de ravitaillement. À moins d’une heure de navigation d’Halifax, en pleine nuit, le convoi essuya une attaque en règle des U-booten Allemands. Leur bateau fut coupé en deux, tous les radeaux furent jetés à la mer et il s’est retrouvé avec six autres naufragés qui ont dérivé vers le sud. Après cinq jours et cinq nuits, sans boire ni manger, les naufragés étaient littéralement gelés. Récupérés en mer par une corvette américaine, il a perdu conscience. À son réveil dans un hôpital de Boston, il y avait près de lui une infirmière qui a pris soin de M. Pinard durant les deux mois suivants. Il ne se souviendra pas de s’être levé, ni d’avoir mangé, ni d’avoir été soigné. Lorsque sa conscience et les événements commencèrent à lui revenir, il fut installé abord d’un en partance pour Montréal, afin de poursuivre ma récupération. Il retourna en mer l’année suivante, mais, terminera son service actif en août 1944.
Léonard Poirier (Armée, 1942-46). Né le 28 août 1920 à Saint-Sébastien dans le comté d’Iberville. M. Léonard Poirier a servi du 11 novembre 1942 au 6 février 1946. Quittant pour une formation à Farnham et à Saint-Jean, puis en marche forcée de Saint-Jean à Trois-Rivières, il suivra une autre formation à Valcartier, à Sydney, puis à Glace Bay en Nouvelle-Écosse. Il atterrira finalement comme membre du Régiment de Châteauguay. Arrivé à St-John au Nouveau-Brunswick, il est affecté aux Voltigeurs de Québec. Il avait le choix : Régiment de La Chaudière ou du R22eR. Son choix : Chaudière, parce que ce régiment le conduit directement en action en Europe et au débarquement de Normandie. Il participe le 6 juin à la plus grande bataille de l’histoire militaire canadienne, l’opération Overload : 7 000 embarcations, 15 000 soldats, marins et aviateurs. Le jour « J » est arrivé… l’ennemi : Hitler. Dans le feu de l’action, il n’a jamais été blessé. Pas une seule égratignure, même après avoir fait la campagne de Normandie, participé aux combats de Boulogne et de Calais, traversé la Belgique et pris part à la campagne de Hollande. Son service en Europe lui vaudra la médaille militaire pour bravoure et services distingués, l’Étoile de 1939-45, l’Étoile de France et d’Allemagne, la médaille de la Défense et la médaille canadienne du volontaire.
Pierre Potvin (Armée, 1983-2005). Enrôlé le 2 juillet 1983 à Chicoutimi, M. Pierre Potvin partait deux semaines plus tard pour commencer sa formation de recrue, à l’École des langues et école technique (POET) à la base de Saint-Jean. Il y sera de novembre 1983 à janvier 1985, pour ensuite se diriger vers Kingston, en Ontario, pour sa formation de radio technicien 221, de janvier 1895 à juin 1985.
Sa première affectation fut le 5 RALC à la base de Valcartier, de juin 1985 à juin 1989, avec une mission des Nations Unies à Chypre, de septembre 1987 à mars 1988. Sa deuxième affectation a été le 711e Escadron des communications à Valcartier, de juin 1989 à juin 1994, avec une autre mission des Nations Unies à Chypre, d’août 1992 à mars 1993. S’ensuivi sa formation finale de technicien radio à Kingston, Ontario. Sa troisième affectation fût la 3e Escadre Bagotville, Base de télécommunications, de juin 1994 à juin 2000, avec une mission en ex-Yougoslavie, mais détachée en Italie, à la base aérienne d’Aviano avec les F-18. Il y fut technicien de communication terrestre et technicien informatique. Sa dernière affectation fût l’Escadron Ouest des communications, à la garnison Saint-Jean, de juin 2000 à mai 2005.
Maintenant retraité après 21 ans et 9 mois de service militaire depuis le 2 mai 2005.
Charles Proteau - (GRC, 1971- …) Sergent - Numéro régimentaire 29088 - Né à Québec. Durant ses études collégiales, débutant en 1967, il a servi dans la milice des Forces armées canadiennes au sein du Corps des Provost. En 1971, il joint les rangs de la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Suite à sa formation à Régina en Saskatchewan, il sera muté à Pugwash en Nouvelle-Écosse et fera plusieurs détachements dans cette province comme enquêteur. En 1979, il travaillera au sein du Service de Sécurité de la GRC à Ottawa et au bureau de l’analyse criminelle. En 1992, il travaillera dans le bureau du Commissaire Normand Inkster comme son relationniste de presse. Et depuis 1994, il travaille au détachement de Québec, comme responsable de l’unité des Délits Commerciaux. En décembre 1996, il fût muté dans la Mission d’appui des Nations Unies en Haïti où il fût actif dans le rôle de responsable du Nord-Est du pays, un poste limitrophe avec la République Dominicaine. En 1991, il fût récipiendaire de la médaille d’ancienneté et de bonne conduite du Gouverneur Général du Canada. Et en 1997, il est reconnu par les Nations Unies pour son service exemplaire dans la Mission d’Haïti. En 2000, il sera médaillé par le Gouverneur Général du Canada afin de souligner sa contribution unique comme casque bleu canadien en faveur de la paix.
Rodolphe Prud’homme (Aviation, 1942-45). Ci-dessous le texte intégral (non modifié) de madame Suzanne Prud’homme.
Rodolphe Prud’homme (1918-1967). Rodolphe Prud’homme s’est porté volontaire pour défendre son pays. Enrôlé dans l’armée canadienne en 1942, il a servi dans l’armée de l’air jusqu’à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Il fut décoré de plusieurs médailles de bravoure. Il fut un exemple de courage et de solidarité.
En mémoire de notre père bien-aimé, décédé en 1967.
John Reisenburg (Aviation, 1941-45). Né le 13 mars 1923, John T. Reisenburg voit le jour à l’hôpital Sainte-Jeanne d’Arc de Montréal. Il était connu sous le nom de Jack par ses amis. Il termine ses études à 19 ans et travaille pour son père qui a fondé une compagnie de produits chimiques en 1936. Au début de la Seconde Guerre mondiale, Jack s’enrôle dans l’Aviation royale du Canada et va y demeurer jusqu’à la fin de la guerre. Ses frères Calvin et Donald s’enrôlent respectivement dans l’armée et la marine. Jack (John) fera la grande partie de son service en Angleterre à titre de superviseur et responsable des inventaires de nourriture. À son retour au Canada, il retourne chez son père et occupera un poste de représentant en produits chimiques de nettoyage. Il y passera toute sa vie. C’est en 1970 qu’il va rencontrer son épouse, Jeannine Vincent, qui était veuve depuis l’âge de 38 ans. Elle administrait un Centre sportif à Montréal et c’est là que Jack s’entrainait. Pendant 35 ans, le bonheur total, mais la maladie arrivera et Jack, atteint de démence et de la maladie d’Alzheimer ira terminer ses jours à l’hôpital des anciens combattants à Ste-Anne de Bellevue et quittera ce monde le 20 octobre 2010. Il aura servi son pays de 1941 à 1945.
Jacques L. Richard (Aviation, 1943-1946). Né le 30 août 1924. Sur son baptistère, on peut y lire les prénoms Joseph Roméo Louis Jacques. Attiré par la chose militaire en bas âge, il devient rapidement membre des Cadets de l’Aviation, escadrille #36 de Saint-Jean et se donne corps et âme entre 1940 et 1946. Jacques était sergent dans les cadets. Enrôlé officiellement sous le matricule K-273372 le 28 septembre 1943, il sert son pays jusqu’au 20 septembre 1946. Il choisit l’Aviation Royale Canadienne, choix logique après la période des Cadets de l’Air. Pourquoi cet aviateur a-t-il un numéro matricule qui débute par un K au lieu d’un R ? On nous dit que c’est parce qu’il faisait partie des cadets de l’air. Ce « Leading Aircraftman » était marié depuis le 9 juin 1956 à Joyce Pugh, collègue de travail qu’il avait connue à la compagnie Singer à Saint-Jean. Suite à sa carrière militaire, Jacques devient Directeur des approvisionnements à la compagnie Singer de Saint-Jean et travaille pour cette compagnie de 1941 à 1987. Décorations et médailles : médaille canadienne du volontaire et agrafe et médaille de guerre 1939-45. Lors de sa libération des forces canadiennes en 1946, Jacques est demeuré dans la Réserve de la RCAF.
Eugène Robichaud (Aviation, 1941-62). Aviateur, immatriculé R-73058, de Lamèque dans le comté de Gloucester au Nouveau-Brunswick, se mariait le 15 juin 1943 à Louisa Lanteigne de Lower Caraquet du même comté. Tout allait trop bien pour Eugène Joseph et Louisa. Ce 26 juin 1962, à l’âge de quarante et un ans seulement, dans la paroisse de Saint-Eugène. Eugène est décédé le soir du 26 juin 1962 d’une crise cardiaque, le Sergent Eugène laisse dans le deuil son épouse et huit enfants. Des mots réconfortants pour Louisa : Technicien et surveillant compétant et industrieux, le Sergent Robichaud a toujours rempli ses devoirs avec bonne volonté, détermination et succès. Au cours de sa longue carrière, il s’est donné avec enthousiasme aux activités sociales de l’Aviation, toujours prêt à faire partie d’un comité et à prendre en main ses responsabilités envers le groupe. Le départ d’un homme aussi dévoué laisse un vide dans nos rangs. » Louisa et les enfants vivaient à ce moment-là à Saint-Jean-sur-Richelieu. Eugène avait reçu de son vivant la décoration des Forces canadiennes (CD). Son matricule avait été changé pour le 21817. Nous savons qu’il est inhumé au cimetière de Saint-Jean sur la rue Saint-Jacques. Comme Louisa n’a pas eu de décès d’enfant dans une guerre, elle ne peut donc pas devenir une « Silver Cross Mother », mais elle aura été la « Silver Cross Widow » durant le 52e Congrès provincial de la Légion royale canadienne en mai 2007 à Saint-Jean-sur-Richelieu.
Michel Rochette (Aviation, 1973-1993). En attente d’une formation linguistique à Borden en mai 1974, il sera envoyé à la station des forces canadiennes de Val-d’Or. À la fin de son cours d’anglais, il suivra un cours de conducteur et sera par la suite muté à la base de Valcartier en mai, où il va y demeurer jusqu’en 1980. Durant ces 5 années, il va encore suivre des cours de sous-officier junior, remplissage d’aéronef et celui de chauffeur d’autobus. De mai à août 1976, il sera aux Jeux olympiques de Montréal. Promu caporal à son retour il sera de nouveau muté à la station du Mont Apica pour les années 1980- 1983. Michel sera en mission sur le plateau du Golam, à la frontière de la Syrie et d’Israël. Cette mission (Donaca) aura lieu de janvier à juillet 1981. Le cours de caporal-chef en mars et avril 1982. Transfert à Ottawa de 1986 à 1988 à la section de la poste. Il passera trois mois à la conduite du camion-remorque du kiosque des forces dans les Maritimes. Chauffeur privé pour le général Dallaire, le ministre de la Défense nationale HP Beatty ainsi que le chef de la défense PD Manson. Muté à la garnison de Saint-Jean pour les dernières années de service il est à la section des autobus. Médailles : décoration des Forces canadiennes (CD), FONUDT (Golan), médaille canadienne du maintien de la paix (MCMP). Retraite : mention honorable mai 1993.
Bernard Rock – Ce natif de Saint-Jean-sur-Richelieu s’enrôlait en 1942 pour servir son pays lors de la Seconde Guerre mondiale. Il était alors âgé de 19 ans. Au sein des Fusiliers Mont-Royal, il prend part au débarquement de Normandie au « Jour J », le 6 juin 1944. Il est alors fait prisonnier et sera détenu dans les camps de concentrations pendant plusieurs mois. Il fera aussi partie de la fameuse marche de la mort dans laquelle plusieurs soldats n’ont pas survécu. Libéré en juillet 1945, mais gravement malade, il passera plusieurs mois en Angleterre avant de retourner auprès de sa famille. Il demeurera dans les Forces armées et c’est en 1957 qu’il va se joindre à l’illustre régiment canadien-français, le Royal 22e Régiment. Il a durant sa carrière servi à Valcartier, à Chypre, en Allemagne, à l’Ile du Prince-Édouard et au Nouveau-Brunswick. En Allemagne, il était stationné au Fort Saint-Louis à Werl dans la province de Westphalie. Sa dernière mutation se fera à son lieu d’origine soit à Saint-Jean-sur-Richelieu, à l’École des Recrues. Il mettait fin à sa carrière après 30 ans de loyaux services. Il était l’époux de Margo Vinet et père de Lyne et de Sylvie.
Gérald-Rock Rouleau - Né le 2 février 1960 à St-Élisabeth près de Joliette. Il est le 9e enfant d’une famille de 13 (10 garçons et 3 filles). M. Rouleau s’enrôla dans les FAC en 1983. Après avoir suivi son cours de recrues à la BFC Saint-Jean et son cours comme artilleur, il joint le 5e RALC à Valcartier. De 1985 à 1989, il est déployé sur la base militaire de Lahr en Allemagne. Il a obtenu son grade de caporal en août 1987 et fut promu caporal-chef en 1990 comme chef artilleur. En 1990, il change de métier et devient policier militaire, et ce jusqu’à la fin de sa carrière en 2001. En 1995, il est déployé en Bosnie-Herzégovine avec l’ONU, alors que la situation est très instable et il y vit de terribles évènements (il était adjoint de la section de la police militaire). En 1999, il est déployé à titre de policier militaire avec l’Ambassade canadienne en Algérie, et ce jusqu’à son décès tragique en 2001. À part sa très grande famille, il laisse dans le deuil son épouse Manon Caron ainsi que ses 2 enfants si précieux à ses yeux, Annabelle et Gabriel. Il est plusieurs fois décorés, médaille du service spécial (MSS), médaille canadienne d maintien de la paix (MCMP), médaille de la force de protection des Nations Unies en Yougoslavie et décoration des Forces canadiennes (CD). Il a également ses ailes de parachutiste. M. Rouleau est décédé tragiquement en Algérie le 8 octobre 2001 et fût reconnu et décoré de la médaille du sacrifice (à titre posthume) par le gouvernement canadien pour avoir donné sa vie pour son pays.
Gérald-Rock, Merci pour ton sacrifice ultime, jamais nous ne t’oublierons!
Claude Ruest – (1967-1993). Né à Drummondville, le 21 avril 1949. Il s’enrôle le 24 janvier 1967 dans l’aviation royale. Après le Manning Dépôt et l’École des langues de Saint-Jean-sur-Richelieu, ce sera l’École du service de santé de Borden en Ontario. En 1968, deux phases de formation médicale au National Defence Medical Centre d’Ottawa et se voit muté l’Hôpital militaire du Québec. En 1969, à l’Hôpital militaire britannique en Allemagne, et suite à sa promotion à caporal en septembre 1971, il sera muté à Senneterre sur une station de radar. En juin 1974, il devient caporal-chef. Juillet 1975, mutation au Collège Militaire Royal de Saint-Jean. En 1976, il est promu sergent et muté comme instructeur à l’École du service de Santé de Borden. En 1978, stage de formation d’adjoint au médecin de 4 mois à Borden et quatre mois à l’hôpital de Saint-Jean. Senneterre le revoit en juin 1980 jusqu’à la prochaine mutation en juin 1983 à Mons en Belgique, avec SHAPE. Promu adjudant, formation de technicien en évacuation aéro-médicale, entre août et septembre 1984 à Trenton. Il devient officier de formation médicale en juillet 1986. Il sera au service du Military Civic Hospital d’Oromocto au Nouveau-Brunswick. Mutation en juillet 1987 à l’hôpital de la base de Saint-Jean.
Lionel (Sam) Saumier – (1952-1978). Né le 1er décembre 1933, il va servir dans les cadets de 1945 à 1947. Enrôlé sous le matricule SD-11785 et plus tard le 431-068-725 et affecté aux Fusiliers Mont-Royal, il est stationné à Hanovre en Allemagne. De retour à Valcartier, le télégramme arrive durant ses vacances et il doit rapidement se rapporter au 3e Bataillon des Gardes Canadiens, car le FMR n’existe plus. On le revoit à Werl, en Allemagne, avec sa famille de 1965 à 1967. D’avril à septembre 1969, Sam est à Chypre. La fin de sa carrière militaire arrive et une autre l’attend. Licencié le 11 avril 1978 après une carrière de 26 ans, M. Saumier est encore friand de bénévolat et il se joint à la filiale de Huntingdon dès 1976. Il demande plus tard un transfert à la filiale #79 de Saint-Jean, où il devient 2e vice-président en 95-96, directeur des loisirs pendant 5 à 6 ans, directeur des communications en 2000 et président du Fonds du Coquelicot en 1995-96. Il est licencié des forces avec le grade d’Adjudant et reçoit la médaille du service spécial (MSS), la médaille canadienne du maintien de la paix (MCMP), la médaille de la Confédération et la décoration des Forces canadiennes (CD). On note qu’il a aussi été impliqué comme militaire dans la crise du FLQ. Comme dernière affectation, il a été commandant de peloton à l’École de Recrues.
Jean-Marc Simoneau – (1966-1995). Né en juillet 1947, il s’enrôle le 14 mars 1966 et sera affecté comme recrue à la Citadelle de Québec et à la base d’Edmonton en Alberta. Il va servir avec le régiment Princess Patricia Canadian Light Infantry (PPCLI) du 14 novembre 1966 à février 1972. Il servira par la suite avec le Royal 22e Régiment jusqu’en 1976. Avec un changement de métier, il se joint au Corps de Génie construction et servira de 1976 à 1995. Il va gravir les échelons de caporal-chef à adjudant. Il a servi à BFC Edmonton et BFC Calgary, à BFC Valcartier et à BFC Saint-Jean-sur-Richelieu. Il a aussi été affecté au Centre de Service PMQ, Sainte-Foy, Québec. Il a aussi servi avec le 5e régiment de génie de campagne à la base de Valcartier. Il a été formé à l’École du Génie militaire de Chilliwack en Colombie-Britannique. Il a aussi été affecté en Allemagne au Fort Macleod et à la base de Lahr. Missions à Chypre et en Israël. Muté à CFC Alert avec l’OTAN. Médaille des forces canadiennes (CD), médaille du maintien de la paix (MCMP), médaille des Forces des Nations Unies à Chypre, Médaille des Forces des Nations Unies à Golan et Médaille du service spécial (MSS).
Claude St-Onge – (1974-1999). Né le 23 octobre 1956 à Acton Vale, Claude St-Onge s’enrôle dans l’aviation le 11 janvier 1974. Après la formation de base, il suivra un cours de technicien des mouvements, qui va le muter à Montréal pour dédouaner meubles et marchandises arrivant de l’Allemagne. Promu caporal, il est affecté au Lac St-Denis pour travailler à la réception et expédition de matériel. Suivra une mutation à Trenton avec la 2e unité de mouvement aérien et Claude aura la chance de se perfectionner sur le chargement de plusieurs types d’avions, dont le CC-30 Hercules, le CC-115 Buffalo, le CC-137 Boeing 707, le C-5 Galaxie et le C-141 Starlifter. On le retrouve en 1985 à l’escadrille 436 Trenton dans le poste de chef arrimeur-largueur sur les CC-130 Hercules. Il se retrouve muté en 1989 à l’escadrille 429 Trenton, toujours dans la même fonction. Promotion à sergent, viendra la prochaine promotion à adjudant avec des mutations fréquentes à Greenwood et à Saint-Jean-sur-Richelieu, où il devient officier des mouvements (matériel, meubles et effets). Plus de 6 000 heures de vol à son crédit. M. St-Onge à des missions en Russie, au Rwanda, en Croatie et a participé à la guerre du Golfe en 1990-1991. Il porte fièrement une belle brochette de médailles.
Albert Tardif - Né le 21 novembre 1932 à Saint-Léonard au Nouveau-Brunswick, Albert Tardif aura un parcours bien différent des autres militaires présentés jusqu’à présent. Né de l’union de Francis Tardif et d’Adèle Lavoie (une Américaine), M. Tardif grandira dans un milieu de gars; ils sont sept garçons dans la famille, dont quatre de ses frères vont servir dans les forces canadiennes durant la Deuxième Guerre mondiale. Il décide de s’enrôler à Fredericton en février 1953. Avec un contact au 2e bataillon du R22eR (avec Alexandre Doucette pour ne pas le nommer), il se dirige vers le régiment. Il est promu rapidement et se dirige vers un cours de parachutisme à Rivers au Manitoba, où il devient instructeur peu de temps après. Il déménage à Rivers durant ses six années à l’école de parachutisme. On lui confie même le commandement de la « garde en rouge » à la Citadelle, les postes de régisseur au Mess des sergents et des hommes. Il termine finalement son service militaire après 20 ans.
À partir du 18 février 1953, Albert avait fonctionné sous le matricule SG 11975 (et plus tard 439-292-516) dans le R22eR. Il a été licencié le 6 mars 1972 honorablement avec le grade de Sergent. Il aurait servi au Canada et en Allemagne (1953-1972).
Laurier Trahan - Né le 8 mai 1944 à Saint-Jean-sur-Richelieu. Enrôlé le 20 février 1962, licencié le 15 juillet 1989. Il va passer par la formation de base militaire, plus précisément à la Citadelle de Québec. Son cours d’anglais terminé, il se retrouve donc au camp Borden en Ontario et devient membre du RCASC (Royal Canadian Army Service Corps). En avançant en âge, les autorités militaires l’envoient en mission à Chypre de mars à septembre 1964. Printemps 1966 à la base de St-Hubert. Il est muté en Allemagne de l’Ouest pour un an entre juillet 1966 à septembre 1967. C’est à cet endroit qu’on retrouvait alors le quartier-général de la 4e brigade canadienne du poste de commandement mobile. Il revient à l’été 68 à la base des forces canadiennes de Montréal pour être muté au Collège Militaire Royal de Saint-Jean. Il quitte pour Ottawa en 1971. Il sera dans la capitale nationale jusqu’en 1979. La prochaine période de sa vie militaire va se passer à Senneterre sur la base de radar qu’il pourra apprécier entre 1979 à 1984. Affectation à St-Hubert. Il y passera les cinq dernières années de sa carrière à cet endroit. À Chypre, M. Trahan conduisait un Jeep et quelques fois le fameux Bedford britannique avec conduite à droite et changement de vitesses avec la main gauche.
Léo Tremblay - Armée (1941-1945) -Né le 9 novembre 1920 à Cluny, Alberta. Sa famille déménagea au Québec en 1939 et à l’été 1941, la Défense nationale décida de mettre sur pied un nouveau régiment d’artillerie, entièrement constitué de Canadiens français. Son nom : le 4e Médium (artillerie moyenne). L’effectif québécois fut vite complété. Le 2 février 1942, après l’entrainement de base à Valcartier, on décida d’envoyer ces soldats à Petawawa. Le 30 juillet 1942 arriva l’ordre de partir pour l’Angleterre. Le 4th Medium s’installa à Brookham dans le Surrey, au sud de Londres. Ce bivouac allait durer 20 mois de préparation en vue du grand débarquement. Comme tâche secondaire, les gars devaient assurer la sécurité civile des Londoniens pendant les raids aériens allemands. Lors de l’une de ces attaques, il fut blessé au bas du dos par un éclat d’obus. Au lieu de revenir au Canada, Léo fut désigné comme renfort au débarquement de Normandie. À l’été 45, ce qui restait de ce régiment rentra au pays. À leur descente à Québec, tous les gars du 4e Médium furent immédiatement démobilisés. Sa blessure au bas du dos le fit souffrir toute sa vie durant; il ne perdit jamais courage. Le 20 mars 2006, il mourut d’un arrêt cardiaque. Il avait 86 ans.
Paul A. Veilleux – (1954-1992). Né à Québec le 19 avril 1936. En 1957, déménagement en Allemagne sur le Hivernia. En 1958, M. Veilleux sera en Angleterre pour suivre un cours d’instructeur en communications. Encore des cours en 59 et 60, suivi de cours sur l’infrarouge et le radar en 1964. On le retrouve ensuite à Borden pendant cinq ans à titre d’instructeur jusqu’à sa mutation au 2e R22eR. De la Jamaïque à Gagetown, à la crise d’octobre à Montréal, les années passent et arrive Chypre avant le Grand Nord et le tourisme (?) à Churchill. La base de Lahr en Allemagne voit arriver M. Veilleux et sa famille en 1973. Promu adjudant en 74, il devient le CSM au HQ et retourne au Canada en 1977. Le prochain arrêt : le Collège militaire de Saint-Jean (adjudant-maître instructeur). Il reçoit sa commission de Capitaine en juin 79. Son long voyage se continue au Régiment de Maisonneuve à Montréal, puis à l’École d’État-major à Toronto. Il verra Montréal en 1982 (officier d’entrainement), Farnham en 1984 (commandant de la garnison), mutation à L’ÉLRFC de Saint-Jean jusqu’en 1992. Il reçoit la médaille de l’Ordre du Mérite Militaire (MMM), la décoration des Forces canadiennes (CD2), la médaille du service spécial (MSS), la médaille des Forces des Nations Unies à Chypre, la médaille du Jubilé 25, du Jubilé 50 et du Jubilé 60.
André Viens - (1952-1953). Ce n’est pas sa carrière militaire qui est ici importante, mais bien sa longue implication dans la Légion royale canadienne et ses nombreuses associations. André Jean Hector Viens est le fils d’Émile Viens et d’Alice Goyette, habitant au 46, 1re Avenue à Iberville. Il voit le jour à Saint-Jean à la paroisse Notre-Dame-Auxiliatrice le 31 mars 1932. Il grandit dans une famille de six enfants, cinq garçons et une fille. Voici le cheminement d’André Viens, de sa naissance en 1932, de son mariage le 25 octobre 1958, jusqu’à son décès le 8 juin 2004. M. Viens travaille en boucherie, dans la coupe de viande, et sans connaître la véritable raison il s’enrôle dans la marine canadienne sous un contrat de cinq ans le 28 mai 1952. Il ne termine pas son contrat, car il a eu un grave accident dans la marine et il a été licencié alors qu’il servait sous le matricule #18886-H. Avec ses 220 livres sur une charpente de 6 pieds et 1 ¾ pouce, il est au HMCS Donnacona, et le 1er mai 1953 au HMCS d’Iberville. Ligaments et nerfs de l’auriculaire de la main droite tranchés par de la vitre, la marine n’a plus besoin de lui. Il retourne au civil dans son métier de boucher, qui demandera du courage et de la détermination. Il termine sa carrière au HMCS Montcalm où il sera durant quatre mois, jusqu’au 21 octobre 1952.
Patrice Vincent (1986-2014) s'est joint aux Forces armées canadiennes en tant qu'ingénieur de combat. Après sa formation initiale aux métiers, il est muté au 5ième Régiment du génie de combat (5 RGC) à la BFC Valcartier. En 1990, il a transféré au métier de pompier militaire. À ce poste, il a servi dans de nombreux endroits et environnements, notamment à la 19e Escadre à Comox (CB); à la BFC Edmonton (AB); à la 8e Escadre Trenton (ON) et à la 22e Escadre North Bay (ON). Il a également servi sur plusieurs navires de guerre, notamment les NCSM CALGARY, ALGONQUIN, WINNIPEG, OTTAWA et ST JOHN'S. Promu au grade d'adjudant en juillet 2012, il a été muté au quartier général de la Force opérationnelle interarmées Est à Montréal, puis en mars 2013, à l'Unité interarmées de soutien du personnel du Centre intégré de soutien du personnel de St-Jean-sur- Richelieu (QC). Il était fier d'être un pompier, convaincu que son travail consistait à protéger les autres en cas de besoin.
Patrice Vincent est décédé lors d'une attaque terroriste à Saint-Jean-sur-Richelieu, le 20 octobre 2014.
Source : L’Association du génie militaire canadien
Gabriel Zuliani – (1959-1994). Enrôlé le 17 septembre 1959. En août 1960, il servira au sein du 1er et 3e Bataillon comme commandant de peloton et suivra des formations en Ontario ainsi qu’à Rivers au Manitoba, où il occupera le poste d’instructeur en parachutisme et pilote de liaison jusqu’en avril 1965. Il servira en Allemagne, à Valcartier et à Chypre, puis il sera muté au 3e Bataillon, avec lequel il occupera les postes d’officier des opérations et de commandant de compagnie. En juillet 1973, il est muté au Régiment aéroporté avec qui il servira à Edmonton et de nouveau à Chypre. Promu lieutenant-colonel en juillet 1975, il sera muté au quartier général de la Force mobile à Saint-Hubert. Il commandera le 1er Bataillon à Lahr en Allemagne, en juillet 1977. En juillet 1979, toujours au quartier général de la Force mobile. En 1981 et 1982, il occupera les postes de chef d’état-major adjoint au Secteur Est (réserve) ainsi que chef d’état-major du Secteur. Promu Brigadier général en mai 1986. Le 15 juillet 1988, il devient chef d’état-major de la Force des Nations Unies chargée d’observer le désengagement à Damas, en Syrie. En 1990, il servira en Haïti. En 1991, il sera nommé chef d’état-major (administration) de la Force mobile. Le Brigadier général Zuliani prit sa retraite le 10 septembre 1994.
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